En Côte d’Ivoire, le Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA) a annoncé le 19 février dernier, une batterie de mesures visant à lutter contre le transit informel de la noix de cajou vers les pays voisins.
D’après une note adressée aux opérateurs de la filière, l’organisation indique que « la remontée vers les zones frontalières de tout véhicule ou engin transportant des noix de cajou, ainsi que des cargaisons refoulées à l’entrée des magasins portuaires est interdite ».
Par ailleurs, précise le régulateur, « tout magasin et centre de collecte situé dans les zones jouxtant la frontière fera l’objet d’une fermeture systématique et immédiate jusqu’à nouvel ordre ».
« Tout opérateur contrevenant à ces dispositions s’expose à des sanctions pouvant aller jusqu’au retrait de son agrément.», a fait savoir le CCA.
Alors que la campagne 2018 de commercialisation s’est ouverte sur la base d’un prix au kilogramme fixé à 500 Fcfa, de nombreux exportateurs indiquent que ce tarif atteint 700 Fcfa à Bondoukou, une ville du Nord-Est proche du Ghana, et franchit la barre des 900 Fcfa du côté de la frontière.
Le pays table sur une récolte de 750 000 tonnes de noix de cajou cette saison.
Avec agenceecofin