La décision a été prise à l’issue de la rencontre que Mme le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Prof. BAKAYOKO-LY Ramata a eu, le lundi 09 mai 2016 avec l’union des syndicats des parents d’élèves CNAPEL, union nationale des parents d’élèves et d’étudiants de Côte d’Ivoire (UNAPEECI), fédération nationale des parents d’élève de Côte d’Ivoire (FENAPECI), les associations des fondateurs (l’Union Patronale de l’Enseignement Supérieur Privé (UPESUP), le Réseau des Ecoles supérieures et Universités Professionnelles de Côte d’Ivoires (RESUP-CI), collectif des fondateurs de l’enseignement supérieur privé (CFESUP) et le syndicat des enseignants du supérieur privé (SYNESUP). Une date consensuelle fixée avec les partenaires de l’enseignement supérieur privé. Chaque groupe a approuvé la réforme du BTS annoncée par Mme le ministre. Ils ont tous déclaré soutenir cette réforme pour apporter de la crédibilité au diplôme du BTS. « Nous ne sommes pas réfractaires aux changements. Le changement pour la crédibilité du BTS nous sied. » a déclaré la Mme Kouamé Grace, la chargée de la trésorerie du CFESUP. Mais, c’est au niveau des dates de l’examen qu’ils ont exprimé des réticences. Ils ont trouvé que la date de l’examen fixée au 22 août 2016, pourrait jouer sur le rendement des candidats. En effet, les cours s’achevant dans le courant du mois de juin pour la plupart des grandes écoles, la période d’attente des candidats serait trop longue. Pour ce motif, ils ont demandé une date qui ne rallonge pas le délai d’attente des candidats. La date du 16 août a été proposée. Elle a été acceptée à l’unanimité des associations présentes.
Pour les autres innovations que représentent l’anonymat des copies, l’identification biométrique des candidats dont l’objectif est d’éviter la tricherie les acteurs du BTS n’ont pas fait d’objection. Ils ont tous approuvé cette réforme qui, du reste, sera gratuite pour le fondateur et l’étudiant. Mais pour sa faisabilité, M. MEMEL Kacou Charles, président du RESUP-CI exige l’enrôlement des étudiants avec des pièces d’identité originales et non des photocopies. Il a aussi souhaité que la réforme tienne compte du volet professionnel dans la formation au BTS. A cet effet, il a souhaité la révision de la maquette pédagogique du BTS.
Signalons que cette rencontre fait suite aux différentes levées de boucliers des partenaires suite à la présentation de la plateforme de gestion du BTS. Une présentation, initiée pour recueillir les observations de ces acteurs sur les innovations apportées par madame le ministre à l’effet de rendre crédible le diplôme du BTS. Mais à la séance du 25 avril, des voies ne sont pas levées pour dénoncer les anomalies de la plateforme. Et ce n’est que dans la presse que les mécontents ont voulu s’exprimer. Alors pour calmer les voix discordantes, madame le ministre a préféré recevoir les partenaires pour laver ensemble le linge sale.