Une double signature de conventions de partenariat s’est déroulée entre la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) et l’Inspection Générale des Finances (IGF) d’une part, et la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance et la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, d’autre part. La cérémonie a eu lieu, le 23 janvier 2019, au siège de la HABG, à la Riviera-Golf.
L’objectif de ces partenariats stratégiques scellés avec les Inspections Générales des Finances et du Trésor (sous tutelle de la DGCTP), est de renforcer la coordination et la complémentarité entre la HABG et ces services publics, qui ont aussi pour missions de contribuer à la bonne gouvernance par la prévention et la répression de la corruption et des infractions assimilées.
C’est au nom de M. N’Golo Coulibaly, président de la HABG, que son directeur de cabinet, Dr Bakari Traoré, a apposé sa signature à côté, d’une part, de celle de M. Assahoré Konan Jacques, Directeur Général de la Comptabilité Publique et du Trésor; et d’autre part, de celle de M. Sylla Lassana, Inspecteur Général des Finances.
Ces partenariats, qui résultent de long mois de négociation, permettront à la HABG, la DGCTP et l’IGF de mutualiser leurs moyens humains et techniques pour atteindre leurs objectifs, qui se résument à la prévention et la répression de la corruption et des infractions assimilées.
Dans le détail, ces outils de travail que sont ces conventions, doivent permettre à la HABG, la DGCTP et l’IGF de collaborer en matière de sensibilisation, d’investigations et de poursuites des cas de corruption et infractions assimilées; de veiller au renforcement continu des capacités de ces différentes structures et institutions; de mettre à la disposition de la HABG toute l’expertise de ses partenaires en vue de lui permettre de mieux accomplir sa mission; de mettre à la disposition de l’IGF et de l’IGT les capacités dont dispose la HABG sur les volets prévention et répression de la corruption et des infractions assimilées.
Selon Dr Bakari Traoré, «ces conventions sont d’une importance stratégique pour notre pays.Elles devront s’inscrire le moment venu s’inscrivent dans la Stratégie nationale de lutte contre la corruption, en voie d’élaboration».
Dr Bakari a poursuivi en affirmant: «La lutte contre la corruption n’est pas un combat que doit, ou peut mener seule, la Haute Autorité pour la bonne gouvernance. Elle implique tous les corps d’Etat et aussi le corps social. Il nous faut impliquer tous les acteurs afin de créer une vaste coalition nationale contre la corruption. Cela prendra sans doute du temps pour arriver à une efficacité maximale dans le contrôle du risque de corruption. Mais avec la volonté affirmée, nous avons foi que nous pourrons y arriver tous».
Pour l’Inspecteur Général des Finances, M. Sylla Lassana, qui s’est réjoui de la formalisation de la collaboration entamée en 2013 entre sa structure et la HABG, il s’agit, à travers la signature de cette convention, «de donner un signal fort à la communauté nationale, quant à la détermination du Président de la République à combattre le fléau de la corruption, par la sensibilisation et la répression. Il importe donc de mutualiser nos efforts pour obtenir des résultats probants, afin de prémunir notre pays de la corruption, dont les effets désastreux sur l’ensemble du tissu social et économique, sont largement admis et documentés».
Le Directeur Général de la Comptabilité Publique et du Trésor, M. Assahoré Konan Jacques, n’a pas dit autre chose qui s’est également réjoui de «cette initiative qui vise à formaliser le cadre de collaboration» entre la HABG et la DGCTP, entamée depuis 2018, «du fait de la complémentarité des missions» des deux entités.
Aussi, a-t-il marqué sa totale adhésion et dit son engagement, et celles de ses services, à mettre en œuvre les dispositions de ce partenariat stratégique qui épouse sa vision managériale.
«En effet, conscient que la lutte contre la corruption est un indicateur fondamentale de la bonne gouvernance, le Trésor public a, depuis plusieurs années, mis en place un dispositif visant à limiter la corruption et à promouvoir la bonne gouvernance au sein de ses services», a souligné M. M. Assahoré Konan Jacques.
Avec serentinews