Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly (photo), a annoncé une augmentation régulière des productions vivrières en Côte d’Ivoire, avec un taux moyen de croissance annuelle de 11,5%, faisant passer la production globale de produits vivriers de 12 millions de tonnes en 2011 à 18 millions de tonnes en 2017, soit une augmentation de 51%.
A l’occasion de la 38ème journée mondiale de l’alimentation, mardi 16 octobre 2018, sur le thème « Agir pour l’avenir : la faim zéro en 2030 c’est possible », le ministre a affirmé qu’avec la mise en œuvre du programme national d’investissement agricole 1ère édition, (PNIA 1), sur la période 2012-2016, des résultats très encourageants ont été enregistrés.
« La sécurité alimentaire des populations s’est améliorée et le taux de pauvreté en milieu rural a enregistré une forte baisse, passant de 62,5% en 2008 à 56,8% en 2015 », a-t-il déclaré.
Il a, de ce fait, précisé que le gouvernement faisait de la lutte contre la malnutrition une priorité nationale, d’où la mise en œuvre du PNIA 2ème génération, qui vient renforcer la baisse du taux de pauvreté en milieu rural, signifiant que « l’objectif zéro faim 2030 est bien enclenché ».
Par ailleurs, le responsable indique également que d’importants projets de développement des cultures vivrières sont en exécution, comme le programme d’appui au secteur vivrier, d’un coût total de 13 milliards FCFA (soit 22 millions $) en faveur de la lutte contre la malnutrition.
Selon lui, ce projet vise à apporter un appui à la production vivrière, à travers la mise à disposition de matériel végétal et d’intrants agricoles de qualité, puis à aménager des périmètres irrigués pour mieux assurer la disponibilité et la régularité des productions vivrières et maraîchères en toutes saisons.
Pour ce faire donc, il a estimé que comme agir contre la faim est un impératif et un devoir sacré, « nous sommes confiants que les résultats seront au rendez-vous avec l’engagement de tous ».
Avec agenceecofin