Depuis le 1er février dernier, les tarifs de transfert d’argent par téléphone mobile en Côte d’Ivoire ont augmenté de 7,2%, a indiqué l’Union nationale des télécommunications. Une hausse conséquente à une nouvelle mesure du gouvernement visant à taxer ces transactions.
En Côte d’Ivoire, les transferts d’argent par téléphone mobile coûtent un peu plus cher depuis le 1er février 2019. Selon une annonce faite par l’Union nationale des télécommunications (UNETEL), l’organisation en charge du développement des Télécoms/TIC et de la défense des intérêts des opérateurs de télécommunication, les tarifs de ces transactions ont augmenté de 7,2%.
L’organisation a indiqué qu’il s’agit d’une «hausse proportionnelle» que les entreprises ont choisi d’appliquer aux transactions pour couvrir de nouvelles taxes spécifiques que l’Etat exige des sociétés de téléphone et des entreprises de transfert d’argent par téléphone mobile.
En effet, l’annexe fiscale de la loi des finances 2019 de l’Etat prévoit de nouvelles taxes sur les activités de transferts d’argent par téléphone mobile. «Ces nouvelles taxes, d’un montant cumulé de 7,2% sur le montant des commissions payées, sont exigibles depuis le 1er janvier 2019, aux entreprises émettrices de monnaie électronique [activité communément désignée sous le vocable “mobile money”]», indique l’UNETEL dans son communiqué. Ainsi, ce sont les consommateurs ivoiriens qui vont devoir supporter ces nouvelles mesures fiscales.
Pour rappel, ces mêmes taxes avaient déjà été introduites dans l’annexe fiscale 2018 avant d’être retirées après une levée de boucliers autant de la part des consommateurs que du patronat. Sauf que cette fois-ci, le gouvernement semble avoir réussi à faire passer la pilule.
Avec la tribune afrique