Les villages producteurs de cacao faisant partie du Plan Cacao de Nestlé (NCP) bénéficient de meilleures conditions d’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires de base en Côte d’Ivoire. Des milliers d’Ivoiriens de 110 villages peuvent désormais boire de l’eau potable et utiliser des installations sanitaires propres, grâce au partenariat que Nestlé a conclu avec la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).
Les habitants de 80 villages du NCP collaborent dans le cadre d’une initiative indépendante appelée Assainissement Total Piloté par la Communauté (ATPC). Elle a été lancée plus tôt cette année pour encourager les villageois à améliorer volontairement leur cadre de vie et pour mettre un terme à la défécation à l’air libre. Des villages unis « Au début de l’année, nos villages ne disposaient que de huit toilettes pour 83 foyers abritant au total 667 individus », explique Gue Baya, chef du village de Seidrou (Bangolo) à l’ouest de la Côte d’Ivoire.
Puis d’ajouter que Grâce à cette initiative, ils ont découvert l’importance des toilettes. A juste titre, tous les jeunes du village se sont portés volontaires pour creuser gratuitement des fosses afin d’équiper chaque foyer de latrines. Ensuite, les familles se sont réunies en groupe de trois pour acheter un paquet de ciment devant servir à la construction de dalles pour recouvrir les trous. La FICR a formé gratuitement le maçon du village qui a bénévolement confectionné ces dalles pour chaque famille.
« Aujourd’hui, nous avons abandonné nos anciennes habitudes de déféquer à l’air libre. Dans notre village, chaque ménage dispose de sa propre latrine, au seul prix de l’engagement de tous », affirme le chef du village. A N’Drikro à Gagnoa, dans le Centre-Ouest, même si les débuts ont été difficiles, les populations estiment avoir compris l’intérêt des latrines dans leur village. Pour ce faire, elles acceptent d’être les seules en charge du nettoyage et ont défini un plan d’action pour le village.
Le premier groupe de 30 villages a récemment obtenu la certification FDAL (Fin de la Défécation à l’Air Libre) qui distingue ceux qui respectent certains critères de performance. Ces critères sont notamment le nombre de latrines ou toilettes existant, leur taux d’utilisation, le niveau de sécurisation et d’entretien des toilettes, la motivation de la population, l’hygiène environnementale, l’hygiène des concessions et la salubrité autour du village.
A terme, ce type de projet sanitaire devrait bénéficier à près de 88 500 individus, dont la moitié est constituée de femmes, à 110 villages et à 50 écoles de Côte d’Ivoire.
La Journée mondiale des toilettes
De tels projets communautaires soulignent l’importance de la Journée mondiale des toilettes organisée le 19 novembre de chaque année par les Nations-Unies. Cette année, l’évènement mondial a pour thème ‘’Égalité et dignité et le lien entre violence sexiste et l’assainissement’’, afin d’inciter à l’action et de souligner l’urgence de mettre fin à la défécation à l’air libre, notamment pour les femmes et les jeunes filles qui sont particulièrement vulnérables.
De meilleures installations sanitaires et un meilleur accès à l’eau peuvent aussi améliorer la santé et le développement des individus par un changement des comportements permettant de lutter contre des problèmes comme la sous-nutrition et les retards de croissance.
Un partenariat sur le long terme
Dans sa volonté de contribuer à la solution, Nestlé s’est engagée à donner accès à des projets liés à l’eau, l’assainissement et l’hygiène autour de ses sites de production et dans les régions où elle s’approvisionne en matières premières d’ici 2016 à 350 000 personnes des communautés. Pour y parvenir, l’entreprise s’est officiellement associée à la FICR en 2002. Un partenariat prolongé en 2006 et en 2010. Nestlé a renouvelé une fois de plus son partenariat avec la FICR en 2014 et s’est engagée à verser 5 millions Fcfa sur cinq ans pour améliorer l’accès à des services durables d’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène dans des zones rurales et des écoles de Côte d’Ivoire et du Ghana.
Ce sont environ 400 000 personnes qui ont bénéficié de ce projet. Dépassant ainsi les objectifs 2016 du groupe. Ce chiffre comprend 200 000 ivoiriens, parmi lesquels les habitants de villages participant au NCP. Bien entendu, les villageois ont, à travers ce projet, appris comment prévenir les maladies diarrhéiques, deuxième cause mondiale de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans selon l’Organisation mondiale de la Santé.
avec lepointsur