Il conviendrait de se demander quel mauvais sort s’abat sur l’école ivoirienne en générale. Malgré les efforts de la Minsitre Kandia avec le projet « zéro grossesse », rien ne semble changer dans le sens d’une amélioration. La situation mérite qu’on s’y penche, on n’est pas loin de l’état d’urgence à l’école !
Moins de 4 mois après la rentrée scolaire effectuée le 21 septembre 2015, le département d’Agboville dans la région administrative de l’Agneby-Tiassa compte 87 cas d’élèves enceintes. La directrice régionale de l’éducation nationale a donné ces chiffres lors d’une conférence qu’elle donnait sur le thème : « grossesses précoces, quelles solutions ». « Ce chiffre de 87 élèves enceintes ne concerne que les déclarations faites dans le département d’Agboville. Il ne concerne donc pas Tiassalé, l’autre département de l’Agneby-Tiassa » a précisé la directrice régionale. Les chiffres sont réellement alarmants. En 2013-2014 avec le lancement d’une campagne nationale contre ce fléau l’effectif est passé à 4035 grossesses. L’année scolaire écoulée, 2014 -2015, ce sont 3828 cas qui ont été répertoriés.
Lancer des programmes de sensibilisation c’est une piste mais, trouver les causes de ces grossesses répétées seraient certainement plus efficaces. A quoi les jeunes élèves s’intéressent aujourd’hui ? Leurs études les préoccupent de moins en moins. Les responsabilités sont à situer, et chaque branche du système éducatif devrait se sentir concerné par ce phénomène, ainsi que les parents d’élèves.
avec imatin