Dorenavant, Pascal Affi Nguessan a relevé que son parti n’a été en aucun moment en contradiction avec le socialisme et l’entreprenariat. « Surtout que notre doctrine c’est l’économie social du marché. Nous sommes des socio-démocrates qui envisageons une véritable économie du marché dans toutes les règles », a-t-il soutenu. Avant d’ajouter : « dans une entreprise le capital n’est pas seulement financier, il est aussi humain ». Selon lui, l’homme doit être au centre dans une entreprise.
Affi Nguessan : “Dans une entreprise le capital n’est pas seulement financier”
Le Candidat du Front populaire ivoirien (Fpi) Pascal Affi Nguessan est le deuxième candidat à se présenter ce mardi 20 octobre à la tribune de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), dénommé « Face au patronat ».
Ouvrant le bal, le président de la Cgeci, Jean Kacou Diagou a, signifié que le patronat est heureux de recevoir le candidat du Fpi. En 2010, souligne Diagou, le Fpi avait été reçu mais avec un autre candidat. Néanmoins, « Nous nous réjouissons de votre ambition de soutenir le secteur privé, si vous êtes élus », a indiqué le patron de la Cgeci.
Dorenavant, Pascal Affi Nguessan a relevé que son parti n’a été en aucun moment en contradiction avec le socialisme et l’entreprenariat. « Surtout que notre doctrine c’est l’économie social du marché. Nous sommes des socio-démocrates qui envisageons une véritable économie du marché dans toutes les règles », a-t-il soutenu. Avant d’ajouter : « dans une entreprise le capital n’est pas seulement financier, il est aussi humain ». Selon lui, l’homme doit être au centre dans une entreprise.
Dans son programme de société, le candidat du Fpi affirme qu’il a dans son pipeline 15 engagements pour relever les défis du développement du pays. Et, en premier lieu, il cite la paix la réconciliation nationale comme socle de toute affirmation. « Si nous voulons nous mettre au travail, il nous faut résolument aller à la paix », poursuit- Affi.
Dans son discours, il a aussi mis en évidence la sécurité la justice, la création d’emploi comme des armes redoutables pour lutter contre l’instabilité du pays. « Il faut poser des balises de l’activité économiques pour que les entreprises puissent évoluer dans un environnement profitable pour les affaires », a-t-il fait remarquer. Selon le socio-démocrate, l’entreprise doit être la colonne vertébrale de l’économie, parce que, c’est elle qui crée la richesse. Et, pense-t-il, sans richesse, on ne peut pas faire du social. « Si on néglige cette dimension de l’entreprise cela veut dire qu’on a rien fait », clame-t-il.
Pour le conférencier, il faut bâtir une économie moderne diversifiée pour une nouvelle prospérité, une richesse qui ne soit pas uniquement basée sur la café-cacao. Alors il propose une véritable industrialisation de l’agriculture, pour aborder le virage de l’émergence.
La dette intérieure, la pression fiscale, l’assiette fiscale, la question du foncier et les dépenses pro-pauvres sont autant de problématiques sur lesquelles le candidat du Front populaire ivoirien a tenté de donner sa vision. L’exemple de la mise en place des appels à candidatures pour tous les hauts postes et celles stratégiques de l’administration. Dans cette perspective il recommande une compétitivité des entreprises et la lutte contre la concurrence déloyale pour maîtriser le taux d’inflation.
avec fratmat