« Convaincus que la mise en œuvre des recommandations issues des précédentes éditions (Ndlr : 2012, 2013, 2014, 2015, 2016) ont contribué, sans conteste, à booster la productivité dans tous les compartiments de l’activité agricole et des filières animales et halieutiques, nous soumettons au débat cette année le thème : ‘’Quel avenir pour l’agriculture et l’environnement en Afrique face à l’invasion des intrants prohibés ?’’ »
C’est à cette réflexion que la Directrice générale de l’Agence pour la Valorisation de l’Agriculture (AVA), Jennifer Cérès, a engagé le monde agricole local, les autorités politiques, administratives, coutumières ainsi que les invités de marque de la 7e édition des Journées Nationales de Valorisation de l’Agriculture et des ressources halieutiques (JNVA 2017).
Parade carnavalesque, grand défilé des acteurs du monde agricole local, expositions agricoles, visite guidée des principaux sites touristiques, session thématique, ainsi que des échanges entre les différents acteurs de la chaîne de valeur agricole ont meublé ladite édition. « Korhogo, le berceau des cultures maraîchères, telles que l’aubergine, la salade, le piment, la tomate et l’oignon, sans oublier le coton et l’anacarde, principales cultures d’exportation ! Korhogo, terre d’éleveurs, reste certainement la meilleure adresse pour abriter une telle foire », justifie Jennifer Cérès.
C’est l’amphithéâtre de l’Université Peleforo Gon qui a abrité la session thématique relative à l’invasion des intrants prohibés en présence d’une pléthore de coopératives et structures étatiques et privées impliquées dans le secteur agricole. Ladite réflexion a permis aux parties prenantes d’apporter leurs expertises relatives à l’avenir de l’agriculture et de l’environnement en Afrique.
Il en ressort, à terme, la création d’une plateforme de partenariat durable autour de la question des intrants agricoles en vue d’une agriculture durable en Afrique. Autre objectif de l’édition 2017 des JNVA, la présentation et la proposition d’engrais et de pesticides adéquats pour la durabilité de l’agriculture et la protection de l’environnement ainsi que leur utilisation idoine et les perspectives de leur réduction.
Pour clore son intervention, la Directrice générale de l’Agence pour la Valorisation de l’Agriculture (AVA) a salué les actions entreprises par tous les ministères techniques, notamment le ministère de l’Agriculture et du développement rural, celui de la Salubrité, de l’environnement et du développement durable et le ministère des Ressources animales et halieutiques, dans la lutte quotidienne contre les pesticides prohibés et ce, pour la sauvegarde de la biodiversité.
Elle a également exprimé sa reconnaissance et sa gratitude aux partenaires financiers, techniques et stratégiques sans oublier les paysans qui, selon Jennifer Cérès, sont les premiers partenaires dans le combat engagé contre l’invasion des intrants prohibés.
Avec lepointsur