Cette édition sera marquée par un forum sur le changement climatique qui se tiendra à l’université Alassane Ouattara sous le thème, «Les effets du changement climatique sur les régions des savanes et sahariennes: enjeux sociopolitiques et économiques».
Le commissariat général annonce entre autres temps forts, un festival de danses traditionnelles, de l’animation musicale, un cross, une semaine commerciale, économique, gastronomique et culturelle et un bal masqué.
Le maire de Djibo Youssouf Nicolas considère cet événement comme un symbolique de la renaissance de la capitale du Centre. Il affirme que l’édition 2018 incarne sa foi au pouvoir de l’art et la culture dans l’émergence de sa cité.
«L’heure n’est plus à l’hésitation, très chers acteurs du monde économique et artistique. Des millions de cœurs sont à prendre pour fructifier vos affaires», a-t-il lancé, promettant une foire-forum-carnaval mieux conçue et programmée pour plus de succès en tenant compte des erreurs du passé.
Le secrétaire général de préfecture, assurant l’intérim du préfet de Bouaké, Mme Lobouet Hortense, invite les populations à s’approprier cet événement susceptible de contribuer à redorer le blason de Bouaké terni par les mutineries et les troubles, pour montrer que l’on ne fait que se révolter dans la localité mais sait aussi s’amuser.
Depuis la reprise de cet événement culturel et économique sous mandat du maire Djibo Youssouf Nicolas en 2015, il a été institué un forum pour réfléchir sur les problèmes de développement. Les éditions de 2016 et 2017, ont été marquées par la mise en place d’un réseau des huit villes secondaires de l’UEMOA, avec un secrétariat exécutif basé Bouaké.
Le maire Djibo Nicolas a été élu tout premier président de ce réseau créé en présence des huit maires de ces villes secondaires.
Avec AIP