De 1979 à 2017 dans le cadre de la coopération Japon-Burkina, plus de 347 milliards de francs CFA ont été investis. Selon Tamotsu Ikezaki, le diplomate nippon à Ouagadougou, qui a révélé l’information, cette coopération a été marquée par diverses réalisations notamment dans les secteurs agricole, éducatif, sanitaire et infrastructurel.
La coopération bilatérale et multilatérale entre le Burkina Faso et le pays du ”Soleil levant” est au beau fixe. Depuis plus de quatre décennies, ces deux pays entretiennent des relations dans plusieurs secteurs économiques tels que: l’agriculture, l’éducation, la santé, l’hydraulique et les infrastructures. Selon l’ambassadeur japonais au Burkina Faso, Tamotsu Ikezaki les investissements du Japon au Burkina Faso sont estimés à plus de 347 milliards entre 1979 et 2017, soit en 38 ans. « Au niveau bilatéral, il y a la coopération économique et technique. Depuis 1979, nous avons octroyé plus de 249,05 milliards de Fcfa repartis entre les domaines de l’agriculture, l’éducation, la santé, l’eau potable et les infrastructures. Au niveau multilatéral, nous avons financé 98 milliards de F CFA en faveur du Burkina Faso dans les mêmes domaines », a affirmé le diplomate nippon. Selon ce dernier, ces investissements ont permis entre autres, de construire 1.253 salles de classe et de réaliser 1.145 forages pour régler le problème d’accès à l’eau potable.
Transfert de compétence
A ces investissements financiers, s’ajoutent des programmes d’échanges d’expertise réalisés dans le cadre de la formation et du renforcement des capacités des ressources humaines. Jusqu’en octobre 2017, indique les sources de l’ambassade, le nombre total d’experts envoyés par le Japon était de 363 et celui des volontaires de 395 pour former leurs homologues burkinabés en matière d’éducation, de santé, d’agriculture, etc. « C’est grâce au développement d’une technologie de pointe que le Japon, en 70 ans, a pu se hisser au rang de puissance économique mondiale. C’est donc convaincu de l’importance du transfert de compétences pour le développement que le Japon envoie des experts et des volontaires au Burkina », a confié Tamotsu Ikezaki. Quant au Burkina Faso, il a envoyé 1.190 stagiaires et 26 étudiants en formation dans le royaume nippon. Selon l’ambassadeur, en quarante ans, le Japon a déjà construit 1253 salles de classe et 1145 forages réalisés au profit du Burkina.
Quelques-unes des œuvres japonaises au Burkina ont pu être observées de visu par la presse, à la faveur d’une caravane de presse organisée par l’ambassade dans les régions du Centre-sud et du Plateau central. Le Centre d’éveil et d’éducation préscolaire (CEEP) de Pabré et la maternité Sakina de Nagrin ont été entre autres visités par la caravane.
Avec latribuneafrique