En marge de la convention des démocrates à Philadelphie, ont lieu des rencontres organisées par le NDI, l’Institut National Démocratique. Cette année encore, plusieurs délégations du continent africain ont été invitées, parmi lesquelles l’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo, au micro de notre envoyée spéciale à Philadelphie, Tatiana MOSSOT.
Tatiana MOSSOT: Pourquoi avez-vous fait le déplacement pour cette convention démocrate ?
Cellou Dalein Diallo: Je suis très fière d’être-là, j’ai reçu une invitation et je me suis dit que je n’allais pas manquer cette convention-là qui a la particularité naturellement d’investir une femme pour la présidence des Etats-Unis. Je me suis particulièrement intéressé aux séminaires qui ont eu lieu avant les conventions, où on parle de la politique américaine, du rôle des primaires, de la presse, de la politique extérieure des Etats-Unis.
Et on a rencontré des personnalités, des acteurs de la vie politique américaine, qui expliquent comment les choses se passent ici. Je pense que cela peut inspirer les vies politiques africaines.
Tatiana MOSSOT: La dernière présidentielle dans votre pays a été assez mouvementée, qu’est-ce que cette convention peut vous inspirer pour la vie politique en Guinée ?
Cellou Dalein Diallo: Evidemment les conditions ne sont pas les mêmes. Nous avons des difficultés à assoir une démocratie apaisée dans nos Etats. Comme vous l’avez sans doute constaté, en 2015 nous n’avons pas eu le droit à une véritable élection, mais il y a eu une mascarade, un hold up a été minutieusement organisé par la commission électorale, alors que cela ne correspondait pas à la vérité. Nous avons besoin de soutenir les valeurs en Afrique. Je pense qu’un grand pays comme les Etats-Unis, qui sont attachés à certaines valeurs comme la démocratie, les droits humains et la justice, doivent veiller à ce qu’aussi, nos Etats progressent dans la construction de la démocratie. Dans le respect de ces valeurs qui sont déjà instaurées ici et qui font la fierté du peuple américain.
Tatiana MOSSOT: Pourquoi avez-vous fait le déplacement pour cette convention démocrate ?
Cellou Dalein Diallo: Je suis très fière d’être-là, j’ai reçu une invitation et je me suis dit que je n’allais pas manquer cette convention-là qui a la particularité naturellement d’investir une femme pour la présidence des Etats-Unis. Je me suis particulièrement intéressé aux séminaires qui ont eu lieu avant les conventions, où on parle de la politique américaine, du rôle des primaires, de la presse, de la politique extérieure des Etats-Unis.
Et on a rencontré des personnalités, des acteurs de la vie politique américaine, qui expliquent comment les choses se passent ici. Je pense que cela peut inspirer les vies politiques africaines.
Tatiana MOSSOT: La dernière présidentielle dans votre pays a été assez mouvementée, qu’est-ce que cette convention peut vous inspirer pour la vie politique en Guinée ?
Cellou Dalein Diallo: Evidemment les conditions ne sont pas les mêmes. Nous avons des difficultés à assoir une démocratie apaisée dans nos Etats. Comme vous l’avez sans doute constaté, en 2015 nous n’avons pas eu le droit à une véritable élection, mais il y a eu une mascarade, un hold up a été minutieusement organisé par la commission électorale, alors que cela ne correspondait pas à la vérité. Nous avons besoin de soutenir les valeurs en Afrique. Je pense qu’un grand pays comme les Etats-Unis, qui sont attachés à certaines valeurs comme la démocratie, les droits humains et la justice, doivent veiller à ce qu’aussi, nos Etats progressent dans la construction de la démocratie. Dans le respect de ces valeurs qui sont déjà instaurées ici et qui font la fierté du peuple américain.
Tatiana MOSSOT: Si Hillary Clinton est élue le 8 novembre, que pourrait-elle apporter aux relations entre la Guinée, l’Afrique et les Etats-Unis ?
Cellou Dalein Diallo: Je crois qu’elle doit d’abord commencer par promouvoir les valeurs de démocratie et de justice. Elle doit œuvrer pour l’instauration de l’état de droit dans nos pays africains. Je me souviens que son mari avait déjà pris pas mal d’initiatives, l’agoa par exemple, pour aider les pays africains à s’émanciper sur le plan économique et je pense qu’il y a moyen d’accroitre les instruments pour le soutien des pays africains dans leurs combats dans l’instauration de la démocratie mais aussi du développement économique et social.
avec voa