Selon le dernier rapport de suivi de la Banque mondiale, intitulé « Faire des ajustements après le boom des prix pétroliers pour de meilleurs résultats socioéconomiques », l’économie congolaise devrait progresser de 3%, portée par l’augmentation de la production de pétrole à l’horizon 2018.
L’entrée en production du site de Moho-nord qui pourrait permettre au pays d’atteindre 350 000 barils par jour en 2018 sera l’un des facteurs clés de cette performance.
A cela s’ajoute l’exploitation de nouveaux gisements de gaz naturel par la société italienne ENI, qui constituera une source de revenus substantielle pour le pays d’Afrique Centrale.
« Les productions annoncées par ENI permettront de booster l’activité économique dans les zones de Pointe-Noire et de Brazzaville, d’augmenter la production de gaz et de fournir le principal produit de base des centrales à gaz telles que la Centrale électrique du Congo et celle de Djeno », rapporte la Banque mondiale.
Cependant, le pays n’est et ne restera pas à l’abri de la tendance des prix du pétrole. En 2016, l’impact de la crise pétrolière s’est fait sentir notamment par l’arrêt des travaux de construction d’infrastructures et la fermeture de plusieurs sociétés de BTP, ainsi qu’une réduction du budget de l’Etat.
Dans son message à la nation, le 31 décembre dernier, le président Denis Sassou Nguesso s’était montré très optimiste quant à la situation économique du pays.
« Les difficultés sont faites pour être surmontées, les obstacles pour être franchis. Devant nous, il n’y a rien qui ne puisse être surmonté, rien qui ne puisse être franchi. En 2017, nous allons poursuivre notre marche vers le développement.», avait-il déclaré
Avec agenceecofin