Le 26 octobre à Paris, cinq grands dirigeants de groupes bancaires et de télécoms débattront de la meilleure manière d’ouvrir au grand public africain l’accès à la finance.
« 95 % de l’argent circule en cash et échappe aux banques ». Le constat, fait par l’un des principaux dirigeants de banque africaine, donne une idée de l’immense potentiel de développement du secteur financier africain. La croissance d’une partie de la classe moyenne africaine et la révolution technologique ouvrent de réelles perspectives en matière d’inclusion du grand public. Les lignes bougent : l’offensive des opérateurs télécoms dans le domaine du paiement mobile et la disruption permanente provoquée par les fintech poussent les acteurs historiques du secteur à accélérer leurs innovations en matière de stratégie commerciale, de conception de produits et de développement de nouveaux canaux de distribution.
La conquête du grand public est-elle pour autant aisée ? Le poids de l’économie informelle, la faiblesse du pouvoir d’achat, le coût élevé de la construction d’agences, les réglementations parfois restrictives, la difficulté de maîtriser les risques face à une clientèle qui échappe aux instruments habituels de mesure et les contraintes en matière de conformité constituent toujours de grands obstacles pour les financiers du continent.
Pour débattre en public de ce sujet, Jeune Afrique a invité trois dirigeants de grands groupes bancaires africains (Binta Touré Ndoye, directrice générale d’Oragroup, Boubker Jai, directeur général d’Attijariwafa Bank et Célestin Mukeba Muntuabu, directeur général d’Equity Bank pour la RD Congo), Alexandre Maymat, le patron Afrique de la Société générale, ainsi que Bruno Mettling, PDG Middle East & Africa d’Orange. Les débats seront animés par le rédacteur en chef du pôle Économie de Jeune Afrique, Frédéric Maury.
Cet événement est le premier d’un nouveau cycle de débats organisés par Jeune Afrique Media Group. Les Conférences Jeune Afrique proposent d’échanger avec les grands acteurs de l’économie, de la politique ou de la société civile pour décrypter les réalités et les enjeux d’avenir de l’Afrique. Gouvernance et démocratie, perspectives économiques, entreprises phares du continent, vie culturelle…
Orrick, Orange, KPMG et SAB sont partenaires de cette conférence.
Avec jeuneafrique