Le code des investissements en Côte d’Ivoire accorde des exonérations fiscales à des entreprises à leur création ‘’pendant cinq ans, huit ans ou 15 ans’’ selon le lieu d‘implantation et le type d’activité, a indiqué vendredi Essis Esmel, le directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), le Guichet unique de l’investissement.
Il s’agit d’une exonération de ‘’cinq ans si ces entreprises sont installées dans le District d’Abidjan, huit ans si elles sont installées dans une ville de plus de 60.000 habitants et 15 ans si elles sont installées dans un village’’, a précisé M. Essais lors des ‘’Jeudis du Rhdp (coalition au pouvoir)’’, une tribune de promotion des actions du gouvernement.
‘’En dehors du commerce et des bâtiments à usage industriel, tout ce qui est logement et activité bancaire, toutes les (autres) activités sont éligibles au code des investissements’’, a souligné le directeur général du CEPICI.
‘’Une fois qu’on a créé son entreprise, il faut savoir que l’État de Côte d’Ivoire (accorde des) congés fiscaux pendant un an ou trois ans en fonction des types d’entreprises (…) voire des exonérations fiscales de cinq ans, huit ans et 15 ans en fonction du lieu où vous exercez’’, a-t-il renchéri.
Au niveau de l’hôtellerie, dira-t-il, les entreprises peuvent bénéficier d’’’une exonération de la TVA sur les équipements importés’’, entre autre ‘’la réduction de 40 à 50% des droits de douanes ou l’exonération totale de la patente et du foncier pendant cinq ans, huit ans ou 15 ans’’.
A travers ces mesures, le gouvernement veut encourager les entreprises à s’installer en zone rurale afin qu’elles créent la richesse et l’emploi. Ces avantages fiscaux ont permis ‘’aujourd’hui une création entre 50 et 60 entreprises par jour au Cepici’’ avec une moyenne d’âge des entrepreneurs vacillant entre 25 et 32 ans.
Un nouveau code des investissements, en cours d’élaboration, devrait permettre de soutenir davantage les entreprises locales qui prennent leur envol. De 2012 à 2016, quelque 2.000 milliards Fcfa ont été agréés au Cepici en termes d’investissements correspondant à près de 130.000 emplois.
Une étude du Cepici réalisée de 2012 à 2016 révèle en outre que 6% des entreprises créées ont fermé. Sur ces 6% ayant disparu, 50% le sont pour faute de financement, tandis que 3% (l’autre moitié) est confronté à des problèmes liés à la formation.
AP/ls/APA