Cinq jours après sa révocation décidée à l’issue de l’Assemblée générale du vendredi 28 septembre, Mme Irène Assa Vieira, directrice générale du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) demeure toujours à son poste. Et cette décision contestée le lendemain par la magistrate de profession ne semble pas impacter le fonctionnement normal de l’institution.
Mme Irène Vieira qui au lendemain de la tenue de l’AG la révoquant de son poste avait taxé cette décision de « nul effet », garde toujours sereinement son fauteuil. Elle était d’ailleurs à son poste lundi 1er octobre du matin jusqu’à 20h, selon une source proche de l’institution. « Pourquoi voulez-vous qu’elle ne vienne pas à son poste ? », s’insurge l’un de ses collaborateurs lorsque nous avions voulu savoir si elle était présente à son bureau.
À en croire ce collaborateur de la DG, aucun argument valable jusque-là ne peut empêcher la directrice générale de tenir son poste. Et d’ajouter que « tous les travailleurs et même le PCA Sery Sylvain ont travaillé hier ». La décision de la révocation de la DG, toujours selon ce proche de Mme Vieira revenait au Conseil d’administration. « Il faut d’abord que le Conseil d’administration se réunisse avant de se prononcer sur la recevabilité des conclusions de l’AG, ce qui n’est pas encore le cas », apprend-on.
Vendredi 28 septembre, l’Assemblée générale réunie en session ordinaire avait à l’unanimité demandé la révocation de la directrice générale et ordonné le président du Conseil d’administration à trouver dans les plus brefs délais un DG intérimaire. Au lendemain de cette décision, Mme Irène Vieira a tenu une conférence de presse pour informer qu’elle n’était pas prête à bouger de son poste, ladite décision étant de « nul effet ». Le dimanche, les administrateurs nommés par le ministre de la Culture et de la Francophonie dont Oren’tchy, Wêrê Wêrê Liking et Paul Niamkey se désolidarisaient de la décision de l’AG en invitant les uns et les autres à préserver la cohésion.
Avec linfodrome