Sur la journée d’hier, l’euro a enregistré sa plus forte baisse face au dollar depuis deux ans, de l’ordre de 1,9%. Ceci fait suite, entre autres facteurs, à l’annonce par la Banque centrale européenne (BCE) qu’elle cessait ses achats d’actifs et qu’elle s’engageait à ne pas relever ses taux d’intérêt avant la fin de l’été 2019. Une annonce faite sur fond de tensions commerciales mondiales, d’incertitudes italiennes et de cherté du pétrole. A ce propos, l’Opep pourrait augmenter ses pompages pour faire retomber les cours, après l’envolée de près de 70% en un an du Brent . Notons que le président américain Donald Trump s’en est pris directement à l’Organisation pétrolière mercredi en dénonçant l’inflation des prix à la pompe aux Etats-Unis.
CACAO
Sur la période hebdomadaire sous revue, le cacao a terminé en hausse hier soir à Londres comme à New York, respectivement à £ 1 751 et $ 2 433 la tonne, contre £ 1 746 et $ 2 429 vendredi dernier. Ceci dit, la semaine n’a pas été de tout repos avec des baisses au fil des jours.
En effet, vendredi dernier, à Londres, le cacao avait gagné 4% sur la seule journée sur la base d’achats spéculatifs car le marché était considéré comme techniquement survendu. Mais ceci, à son tour, a provoqué un mouvement baissier les jours suivants car les analystes ont estimé que le rebond de vendredi avait été exagéré, lui aussi. Une baisse qui a suscité des achats, notamment spéculatifs. En outre, hier, à New York, l’échéance juillet a enregistré sa plus forte prime par rapport à l’échéance septembre, à $ 37 contre une décote de $ 11 la veille, ce qui annoncerait une forte demande pour des livraisons de cacao filiérisé sur juillet.
Autre facteur haussier, les statistiques provisoires portuaires en Côte d’Ivoire qui font état d’arrivages de fèves aux ports inférieurs aux estimations initiales des exportateurs. Cumulés sur la période allant du 1er octobre, démarrage de la campagne 2017/18, au 31 mai, les arrivages totalisent 1,64 million de tonnes (Mt), soit en baisse de près de 6% par rapport à la même période la campagne dernière. Les exportateurs avaient avancé le chiffre de 1,71 Mt.
Quant aux broyages chez le n°1 mondial, ils s’élèvent à 338 000 t au 31 mai contre 333 000 t sur la même période la campagne précédente, selon les chiffres de l’association des exportateurs Gepex (lire nos informations).
Troisième facteur, voulant profiter des prix en baisse, certains industriels se sont remis à acheter.
La collaboration entre la Côte d’Ivoire et le Ghana continue à monter en puissance. Les deux pays se mettront d’accord sur les volumes et le calendrier d’exportations pour la campagne 2019/20, a souligné mercredi le patron du Cocobod au Ghana, Joseph Boahen Aidoo (lire nos informations).
La Côte d’Ivoire où on s’inquiète de l’insuffisance de pluies, ce qui pourrait impacter la récolte intermédiaire. A Daloa, rapporte Reuters, il est tombé 5,6 mm d’eau la semaine dernière soit 21,9 mm en dessous de la moyenne sur les 5 dernières années, à Agboville 20,6 mm soit 37,7 mm en dessous de la moyenne, ou encore dans le sud-est à Aboisso avec 18,8 mm soit en baisse de 37,7 mm.
Côté consommation, un récent rapport de Mintel souligne que l’Inde a enregistré une croissance de 12% de sa consommation de chocolat en volume depuis 2016 et de 12,4% en valeur. D’ailleurs, la multinationale Cargill ne s’y trompe pas : le géant a annoncé y investir $ 240 millions dans plusieurs segments, dont les produits du cacao dont le chocolat, les glaces mais aussi les pâtisseries, les confiseries.
Côté entreprises, Barry Callebaut a signé une lettre d’intention avec le Cocobod pour élaborer ensemble un modèle de production durable du cacao au Ghana. L’accent sera mis sur la coupe de cacaoyers malades du “swollen shoot” et la replantation.
Le géant de la confiserie Mars a nommé Andrew Clarke, actuellement Chief Marketing & Customer Officer, au poste de président mondial de Mars Wrigley Confectionery. Il prendra ses fonctions en septembre et sera basé au siège social du groupe, à Chicago dans l’Illinois.
CAFÉ
Les prix du café demeurent bas même si l’Arabica s’est ressaisi, clôturant hier soir à $ 1,1775 la livre (lb) sur le marché de New York contre $ 1,1725 vendredi dernier. Mais le Robusta, quant à lui, s’est enfoncé, à $ 1 701 la tonne à Londres, parti respectivement de $ 1 721 vendredi dernier.
Les marchés asiatiques ont emboîté le pas à la morosité du marché mondial. Seul en lice cette semaine (le marché indonésien est fermé du 11 au 19 juin pour fêter l’Eid Al-Fitr), le Vietnam dont les prix sont tombés, hier, à leurs plus faibles niveaux en 25 mois : les producteurs se sont vus proposer 35 500 dongs ($ 1,56) pour un kilo de café contre 36 500-37 000 dongs la semaine précédente. En revanche, à l’export, la décote par rapport à Londres est demeurée relativement inchangée, à $ 60 la tonne de Robusta Grade 2, 5% brisures et grains noirs, contre une décote de $ 60 à $ 70 la semaine précédente. A noter que le Vietnam a exporté 149 773 t de Robusta en mai, soit 3,8% de moins qu’en avril.
Au Brésil, les exportations ont chuté de 37% au mois de mai par rapport à mai 2017, à 1,46 million de sacs de 60 kg (Ms). Selon Cecafé, la grève aurait empêché l’exportation de 400 000 à 500 000 sacs. Depuis le début de l’année, les exportations ont totalisé 10,6 Ms, en baisse de près de 8% par rapport à la même période en 2017. Sur les cinq premiers mois de l’année, c’est le plus faible volume depuis 2013. Ceci dit, les exportations de Robusta ont flambé, atteignant 46 488 sacs en mai, 134% de plus qu’en mai 2017 car la production locale a repris après deux ans de sécheresse dans le principal Etat producteur qu’est Espirito Santo.
Dans les ports européens, les stocks de café ont grimpé de 3,2% en avril, selon la Fédération européenne du café (FEC), à 671 678 t contre 650 944 t en mars. Ceci porte sur des volumes détenus dans les ports d’Anvers, Hambourg, Le Havre, Trieste et Barcelone.
Un marché qui continue de ployer sous les volumes, comme l’a encore confirmé mercredi CoffeeNetwork qui estime l’excédent mondial à 13 Ms en 2018/19. Au Brésil, c’est l’année fructueuse du cycle végétatif biennal du caféier et CoffeNetwork estime la récolte à 60 Ms ; dans sa dernière prévision en décembre, il l’estimait entre 55 à 60 Ms. En 2017/18, elle était à 50 Ms. Des hausses sont également prévues en Ouganda, en Inde et ailleurs en Amérique latine. Côté consommation, elle serait en hausse de 1,1%, à 154,5 Ms. L’excédent en 2017/18 était de 900 000 sacs, estime le spécialiste.
Côté entreprises, l’italien Illy Cafè a lancé sur le marché nord-américain quatre nouvelles lignes de produit pure origine dont un d’Ethiopie. La boite de 250 gr est vendue à $ 15…
CAOUTCHOUC
Le marché du caoutchouc est lesté par des stocks importants dans les pays consommateurs, une demande inférieure aux approvisionnements et la montée en puissance de la production chez les principaux pays producteurs en Asie. Après avoir perdu 1,7% la semaine dernière avec une clôture vendredi dernier à 186,1 yens le kilo sur le Tokyo Commodity Exchange et à 11 415 la tonne à Shanghai, les cours ont une nouvelle fois reculé pour s’établir jeudi à 179,5 yens ($1,63) le kilo sur le Tocom et 10 810 yuans ($ 1692) la tonne à Shanghai.
En Chine, le Shanghai Futures Exchange (ShFE) a été autorisé par la China Securities Regulatory Commission (CSRC) à lancer un contrat à terme sur le caoutchouc TSR 20. Aucune date n’a été donnée pour le lancement, mais les investisseurs étrangers, comme pour le contrat sur le pétrole brut, seront autorisés à intervenir. Tandis que TSR20 est échangé sur la bourse de Singapour, la Chine, premier importateur et consommateur de caoutchouc TSR20, compte mieux gérer les risques liés aux prix pour les entreprises chinoises. Le ShFZE a déjà un contrat à terme sur caoutchouc où le caoutchouc domestique SCR WF de Sinochem et la feuille fumée numéro 3 (RSS3) importée sont échangés.
En Malaisie, la production de caoutchouc naturel a chuté de 27,1 % pour atteindre 35 845 tonnes en avril 2018 par rapport à al même période en 2017 et les exportations ont diminué de 7,7% à 53 203 tonnes selon le Département de la statistique.
Les importations chinoises de caoutchouc, naturel et synthétique, ont augmenté de 18% en mai par rapport à l’année précédente, selon les données préliminaires sur le commerce publiées par l’Administration générale des douanes.
Côté entreprise le groupe de pneumatique français Michelin a accusé mardi le plus fort repli du CAC 40 après avoir revu à la hausse son estimation de la facture des matières premières attendue au premier semestre et sur l’ensemble de l’année. Michelin a indiqué que l’impact des matières premières – caoutchouc naturel, butadiène et Brent – aurait un impact négatif d’environ €50 millions sur les six premiers mois de l’année, comme sur l’ensemble de l’exercice. Depuis le début de l’année, l’action Michelin a perdu 5,8% après un gin de 13,1% en 2017.
COTON
Le marché du coton n’a guère évolué cette semaine, demeurant à un niveau élevé, à 92,96 cents la livre pour le contrat de décembre à la clôture jeudi contre 92,60 cents vendredi dernier. Le rapport mensuel sur l’offre et la demande mondiale de produits agricoles (WASDE) publié mardi par l’USDA n’a guère modifié les chiffres sur le coton aux Etats-Unis à l’exception des exportations augmenté de 500 000 balles pour 2017/18 à 16 millions de balles, soulignant la vigueur de la demande du premier exportateur mondial. Ainsi, les stocks américains de clôture devraient être ramenés à 4,2 millions de balles pour 2017/18 et estimés à 4,7 millions pour 2018/19. Au niveau mondial, les stocks de clôture 2018/19 sont estimés à 83 millions de balles, soit 5,2 millions de balles de moins qu’en 2017/18, soit à leur plus bas niveau depuis 2011/12, mais, souligne l’USDA, les stocks en dehors de la Chine devraient augmenter pour la troisième année consécutive.
Suite au rapport WASDE, Rabobank conclut que le marché mondial du coton reste équilibré entre une croissance relativement faible des stocks des exportateurs en 2018/19 et une croissance considérable de la consommation mondiale d’une année sur l’autre. Toutefois, la banque néerlandaise s’interroge sur les prévisions de la consommation mondiale avec un taux croissance de 3,8% alors que les prix excédent les 90 cents la livre, en particulier compte tenu des prix relativement stables du polyester.
La Chine a libéré un quota supplémentaire de 800 000 tonnes pour 2018, en plus des 894 000 tonnes allouées dans le cadre de l’OMC, a indiqué la National Developement and Reform Commission. Les filatures pourront faire leur demande à partir du 29 juin. Une décision qui devrait soutenir le marché. Un peu plus tôt dans la semaine le ministère chinois de l’Agriculture avait indiqué que Pékin importera 1,4 million de tonne (Mt) de coton en 2018/19, relevant ainsi de 200 000 tonnes ses prévisions faîtes le mois dernier. Une révision qui s’impose en raison d’un déficit de production plus important que prévu, la consommation de fibre grimpant de 1,2% à 8,4 mt avec une chute anticipée de 5,8% de la production à 5,6 Mt.
Mais le bras de fer avec les Etats-Unis n’est pas terminé. Aujourd’hui, Donald Trump a annoncé l’imposition de tarifs douaniers de 25% sur $50 milliards d’importations chinoises, en particulier sur les produits technologiques. En réponse, Pékin entend répliquer en imposant aux produits américains importés des droits de douanes d’une « ampleur et d’une intensité similaires ».
En Inde, l’Association indienne du coton (CAI) a relevé de 0,5 million de balles son estimation de la production de coton pour 2017/18 (octobre-septembre) à 36,5 millions de balles (170 kg) avec des exportations chiffrées à 7 millions de balles et une consommation intérieure à 32,4 millions de balles avec une amélioration de la demande à l’export de fils. « Les prix du coton et du fil de coton resteront compétitifs, car l’offre de fibre (intérieure et importée) est ample pour approvisionner les marchés domestiques et d’exportation », indique l’USDA.
De son côté l’USDA anticipe une production de coton en Inde à 28,7 millions de balles (480 lb) sur une superficie 11,9 millions d’hectares, en léger recul par rapport à 2017/18 (29 millions). L’USDA observe que les prix du coton indien restent compétitifs, mais la demande mondiale de coton d’origine indienne reste modérée. L’USDA estime, la consommation intérieure à 25 millions de balles (480 lb).
Profitant de la demande élevée de la Chine et de la hausse des prix, les exportateurs indiens auraient déjà signé des contrats pour expédier 500 000 balles de coton de la nouvelle récolte en Chine (cf. nos informations).
HUILE DE PALME
Semaine à nouveau maussade sur le marché de l’huile de palme, où la hausse des cours de jeudi, qui a mis fin à une série de huit séances de baisse, n’efface pas le sentiment baissier. Mercredi, les cours ont chuté à un plus bas de 22 mois. Une bonne nouvelle est toutefois venue de l’Europe qui a décidé d’assouplir son interdiction de l’huile de palme dans les biocarburants. Les cours ont clôturé jeudi sur la Bursa Malaysia Derivative à 2 336 ringgits ($586,20) la tonne contre 2 365 ringgits la tonne vendredi dernier. Un redressement juste avant la fermeture pour un long week-end pour la fête de l’Aïd.
Un marché sur lequel pèsent toujours la mollesse de la demande, la hausse de la production et des stocks ainsi que la faiblesse du marché du soja. En outre, la Malaisie a décidé de maintenir sa taxe à l’exportation de 5% sur le mois de juillet. Sur les dix premiers jours de juin, les exportations d’huile de palme de Malaisie ont chuté de 20% à 324 947 tonnes.
« A l’avenir, le marché est très préoccupé par la demande, car elle ne reprend pas comme il se doit, la production est également supposée s’accélérer et cela mettra davantage de pression sur les stocks et les prix», a déclaré David Ng de Phillip Futures.
Dans l’Union Européenne (UE), le Parlement et la Commission européenne ont décidé d’interdire l’huile de palme dans les agro carburants en 2030 et non dès 2021 comme demandé par les eurodéputés. Les quantités de diesel à base d’huile de palme et de soja utilisées dans les pays européens ne pourront, par contre, pas s’élever au-dessus du niveau de consommation de 2019 et devront diminuer à partir de 2023 pour arriver à zéro en 2030.
En Inde, les importations d’huile végétale ont chuté de 7% en mai à 1,3 million de tonnes (Mt) par rapport à l’année dernière, a annoncé Solvent Extractors’ Association of India. Les importations d’huile de palme se sont élevées à 496 478 tonnes en mai, tandis que les importations d’huile de soja se sont chiffrées à 396 969 tonnes.
RIZ
Les prix à l’exportation du riz ont augmenté cette semaine en Inde en raison des espoirs d’augmentation des achats en provenance de Chine, tandis que les prix au Vietnam se sont détendus d’un pic pluriannuel.
En Inde, les prix de riz étuvé 5% ont gagné $5 à $398-$402 $ la tonne cette semaine, après avoir atteint son plus bas niveau depuis 2017 la semaine dernière en raison de la faible demande du Bangladesh. Plus gros fournisseur en riz du Bangladesh en 2017, les exportations indiennes ralentiront probablement après l’imposition par le Bangladesh d’une taxe de 28% sur les importations de riz pour soutenir ses agriculteurs après la relance de la production locale. Toutefois, la Chine devrait stimuler les exportations estime M. Adishankar, directeur exécutif de Sri Lalitha, un important exportateur de riz situé dans l’Andhra Pradesh. La semaine dernière, la Chine a accepté de modifier un protocole sur les exigences phytosanitaires, qui permettra aux exportateurs indiens d’expédier du riz non basmati vers Beijing.
Au Vietnam, les prix du Viet 5% sont tombés à $450-$455 la tonne cette semaine, après avoir grimpé à $465-$475 la semaine dernière pour atteindre leur plus haut niveau depuis janvier 2012. « Les prix devraient continuer à baisser au cours des prochaines semaines en raison de la hausse des approvisionnements intérieurs, car la récolte printanière-estivale culminera à la fin du mois », a déclaré un négociant basé à Ho Chi Minh-Ville.
Le Vietnam a exporté 763 707 tonnes de riz en mai, en hausse de 5,9% par rapport à avril, selon les données officielles des douanes du gouvernement.
En Thaïlande, le Thaï 5% a peu varié entre $430-$435 contre $430-$432 la semaine dernière. La demande en provenance de l’étranger est toujours faible. En outre, la pluie ralentit la logistique et le commerce.
Une équipe internationale de chercheurs a démontré que la hausse du CO2 modifie la qualité nutritionnel du riz en abaissant la teneur en protéines, en fer, zinc et vitamines B1, B2, B5 et B9 (cf. nos informations).
SUCRE
Le sucre roux a terminé hier soir en baisse par rapport à la veille mais en hausse sur la semaine, à 12,56 cents la livre (lb) contre 12,25 cents à la clôture vendredi dernier. Idem pour le blanc qui a clôturé hier à Londres à $ 347,50 la tonne, parti de $ 346,50 la tonne.
Les Philippines ont annoncé importer jusqu’à 200 000 t de sucre (150 000 t de raffiné et 50 000 t de roux) pour calmer la hausse des prix sur son marché (+13% depuis janvier), tandis que l’Inde voudrait en exporter 200 000 t également sur les 4 prochains mois. Selon Marex Spectron, les raffineries ne sembleraient plus sous pression pour vendre et veulent voir comment le marché national va réagir à cette annonce d’intention d’exporter ce volume.
Côté entreprises, le deuxième producteur français de sucre Cristal Union (marque Daddy) a annoncé un bénéfice net de € 49 millions , mais en chute libre par rapport à celui de l’exercice précédent mais sur 16 mois (€ 133 millions) et un chiffre d’affaires de € 2 milliards. Son patron Alain Commissaire a déclaré “”Nous n’avions pas anticipé une baisse aussi marquée du marché mondial” qui, a-t-il rappelé, a été de l’ordre de 25% en 2017. “L’Inde n’est plus un acteur à 23 millions de tonnes, mais à 27, 28 millions de tonnes et on ne peut pas exclure les 32 millions de tonnes“, comme lors de la dernière campagne, a-t-il estimé, ajoutant qu’en Thaïlande, il y a “des acteurs en plein développement” (lire nos informations).
Pour sa part, l’autre groupe coopératif français, Tereos, envisage d’ouvrir son capital, a-t-il déclaré mardi. Ceci s’inscrirait dans sa stratégie de diversification et d’internationalisation de ses activités. La chute des cours a été partiellement compensée, là aussi, par une hausse de 26% de ses volumes de production en 2017/18, à 5,3 Mt (valeur roux). Ainsi, ses ventes ont augmenté de 3,5% à € 4,99 milliards mais ses revenus ont baissé de 2%, à € 594 millions.
Avec commodafrica