“Nous n’avions pas prévu que le permafrost ne serait plus là et qu’il subirait un climat aussi extrême”, indique au Guardian Hege Njaa Aschim, du gouvernement norvégien, propriétaire de la réserve. “Fin 2016 [l’année la plus chaude jamais enregistrée] les températures moyennes ont augmenté de sept degrés par rapport à la normale au Spitzberg, poussant le permafrost au-delà du point de fusion”, précise le quotidien britannique.

Des mesures d’urgence – comme le creusement de tranchées pour dévier l’eau ou le retrait des équipements électriques de l’entrée du tunnel – ont été prises. Mais cet incident remet en question la fiabilité de cette banque mondiale supposée protéger les graines de toute catastrophe, sans intervention humaine. “Nous devons trouver des solutions. C’est une énorme responsabilité que nous prenons très au sérieux, assure Hege Njaa Aschim. Nous le faisons pour le monde.”