BANGUI, le 30 Janvier 2018(RJDH) —Le Directeur général de la société Centrafrique Carte Système a annoncé ce matin la fermeture de sa structure dans le pays et dit se tourner vers le tribunal pour obtenir justice en se fondant sur le droit OHADA lors d’un point de presse à Bangui.
Dominique Yandoka, Directeur général de CCS avait signé une convention avec le gouvernement en septembre 2016 pour la numérisation des documents administratifs publics. Mais le gouvernement qui n’a pas désavoué le contrat a choisi de confier le marché suite à un avis de manifestation d’intérêt à une entreprise israélienne. Cette situation a suscité le courroux des responsables de CCS et à les conduire à mettre la clé sous le paillasson et à attaquer en justice l’Etat pour violation des dispositions d’affaires selon le droit OHADA.
LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA CCS, DOMINIQUE YANDOCKA, PARLE DE L’AVENIR DE CCS «APRÈS AVOIR OCTROYÉ LEDIT MARCHÉ À UN PARTENAIRE DE LEUR CHOIX, L’ETAT NOUS HANDICAPE GRANDEMENT ET NOUS NE POUVONS PLUS SUPPORTER NOS CHARGES DANS LE CADRE DU PROJET. J’AI DÉCIDÉ DE RECOURIR À UNE POURSUITE JUDICIAIRE DEVANT LA COUR COMMUNE D’ARBITRAGE ET DE JUSTICE DE L’OHADA CONTRE LE GOUVERNEMENT» A ANNONCÉ DOMINIQUE YANDOCKA.
Trois milliards six cent millions de francs CFA(3.600.000.000) et 6.000 emplois créés en faveur des jeunes, tel est le bilan sur lequel se fonde les responsables pour soutenir leur plainte devant les juges des affaires commerciales.
C’EST UN SENTIMENT DE DÉSOLATION QU’EXPRIME L’UNE DES RECRUES INTERROGÉE APRÈS L’ANNONCE DE LA FERMETURE DE L’ENTREPRISE, « JE SUIS TRÈS DÉÇU EN TANT QUE JEUNE EN QUÊTE D’EMPLOI, ET CELA ME MET MAL À L’AISE».
La traçabilité, la numérisation des documents notamment la Carte d’Identité nationale, le passeport les permis de conduire, la carte grise et les plaques d’immatriculation, étaient autant de marchés assignées à la CCS dans le partenariat avec l’Etat avant cette rupture du contrat.
Source : RDJH