Au terme du conseil d’administration de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) tenu à Brazzaville le 24 septembre 2018, les administrateurs, actionnaires et partenaires de l’institution avaient déjà annoncé la couleur en adoptant de nouveaux textes régissant le fonctionnement de l’institution financière sous-régionale.
Ceux-ci portaient sur le renforcement de sa gouvernance, l’amélioration de son efficacité fonctionnelle et opérationnelle, la modernisation de la gestion du personnel, la définition de nouvelles règles d’éthique et de déontologie applicables aux administrateurs, aux dirigeants et au personnel, l’élargissement de sa zone d’intervention et de nouvelles formes d’intervention.
Depuis le 25 octobre 2018, la Conférence des chefs d’Etat de la Cemac a décidé au sortir de la réunion extraordinaire tenue à N’djamena, d’accentuer le processus de réforme de cette institution financière.
Et les premières mesures concernent la séparation des fonctions de président de la BDEAC et de président du Conseil d’administration. Les chefs d’Etat ont également décidé de la création d’un comité de crédit et d’un comité de rémunération.
«Ces réformes attendues par l’ensemble des administrateurs, actionnaires et partenaires de l’institution consacrent sa renaissance et constituent un fait historique, en ce sens qu’elles lui permettront d’effectuer un nouveau départ.», renseignait le communiqué final du 24 septembre dernier.
Avec lenouveaugabon