Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, Daniel Ona Ondo a échangé, cette fin de semaine avec les responsables de la Commission économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques. L’idée était de peaufiner les détails de la rencontre des donateurs qui se tiendra dans trois mois.
Les responsables communautaires de l’espace de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) mettent les bouchées doubles pour réussir la table ronde des donateurs qui aura lieu dans trois mois à Bruxelles. Le président de la Commission de l’organisation sous-régionale, Daniel Ona Ondo, a tenu une séance de travail jeudi dernier à Ndjamena avec le secrétaire exécutif de la Commission économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques (CEBEVIRHA), Pedro Bayéme Bayéme Ayingono, et son adjoint, Bernard Boutsika Ngavet. L’objectif de cette concertation était d’évaluer les préparatifs de la table ronde mais, aussi de s’assurer des derniers détails à régler avant cet important rendez-vous.
Ainsi, faisant le point sur les avancées, Ona Ondo a indiqué que les financements prévus pour l’organisation de la table ronde sont disponibles. Selon lui, la dernière étape porte sur la signature du protocole d’accord entre la Commission de la CEMAC, la CEBEVIRHA et le partenaire technique EMRC. Le responsable communautaire a assuré que ce protocole sera signé la semaine prochaine à Malabo en Guinée équatoriale.
Aucun droit à l’erreur…
Avec la Table ronde prévue par la CEMAC, l’idée est de mobiliser une somme de 130 milliards de francs CFA, précisent les sources proches du dossier. Les fonds permettront de soutenir des projets de développement de l’agriculture et de l’élevage en zone CEMAC. Ce rendez-vous est d’autant plus important que «sans la mise en œuvre de projets intégrateurs, nous ne ferons que l’administration. Or, ce n’est pas ce que les décideurs de la CEMAC attendent de nous», a souligné Daniel Ona Ondo. Selon lui, il faudra pour la CEBEVIRHA, de tout mettre en ordre pour sa réussite.
«Toutes les garanties doivent entourer votre projet de table ronde, car vous engagez la communauté et surtout un chef de l’Etat (Idriss Déby Itno, parrain de la table ronde, NDLR). C’est-à-dire que vous n’avez pas droit à l’erreur et encore moins à l’échec», a-t-il dit.
Avec la tribune afrique