C’est devant une assistance venue en grand nombre, que s’est ouverte le 12 novembre à Casablanca, la 4ème édition de la conférence annuelle du Guichet Unique PortNet (12/13 novembre 2018). Opérateurs nationaux et internationaux du commerce international ont répondu présent à ce rendez-vous de premier intérêt, au cœur et au service de la connectivité et de la compétitivité des entreprises.
A noter, que cette conférence PortNet coïncide avec la tenue en marge, de la 5ème édition de la Conférence Internationale de l’UN/CEFACT sur le concept du Guichet Unique avec notamment une session lors de la plénière d’ouverture portant sur « L’évolution du guichet unique au sein du CEFACT ONU – Etat des lieux des projets actuels ». Parmi les intervenants à cette session, M. Isidore Bihiya, Président de l’Alliance Africaine pour le Commerce électronique. Nous l’avons approché pour recueillir son témoignage.
Quelle part active prend le Maroc dans le cadre de cette Alliance africaine ?
Une très grande part ! Le Maroc est un pays très dynamique à travers son représentant PortNet, ce qui a permis à l’Alliance d’amorcer sa 2ème phase de développement, sachant que nous existons depuis près de 8 ans. Le Maroc a participé à la création de cette Alliance (NDLR : composée de 19 membres africains). Aujourd’hui, son rôle moteur en matière de recommandations et de méthodes de gouvernance fait qu’il contribue grandement qu’elle soit tournée vers l’avenir. En effet, notre raison d’être c’est de s’assurer que les technologies qui évoluent très vite soit mises au service de nos membres.
Après 8 années d’existence, quelles sont les freins à lever en matière de développement du commerce électronique ? Est-ce l’absence de monnaie commune ? Est-ce l’élément humain ? Les moyens ?
Je ne parlerai pas de freins, car nous sommes nos propres acteurs de notre développement. Si obstacle il y a, nous l’identifions et nous faisons en sorte de le lever. C’est un travail collectif qui se nourrit du partage d’expériences. Et nous sommes satisfait de constater que la majorité des problèmes qui peuvent surgir, trouvent réponses au sein de notre assemblée. Effectivement, aux niveaux régionaux, il peut y avoir des problèmes de monnaie comme vous l’évoquez. Et bien, ils font l’objet de débats très important et sont dépassés dans le cadre de notre Alliance, qui aujourd’hui fonctionne très bien. Ce que je peux vous dire, c’est que nous n’arrivons jamais au frein. Tous les problèmes éventuels sont débattus et trouvent solution.
Qu’est-ce que vous attendez d’une rencontre comme celle-ci ?
C’est une nouvelle opportunité de partager les expériences. Et le Maroc a pris aujourd’hui beaucoup d’avance en matière de connectivité des entreprises au commerce mondial. Cette avance ne peut qu’être profitable aux autres membres de l’Alliance.
Avec cio-mag