Pour remplacer à la Cour suprême des Etats-Unis Anthony Kennedy qui prendra sa retraite le 31 juillet, le président américain a nommé Brett Kavanaugh, magistrat conservateur et conseiller juridique de l’ancien président George W. Bush.
Donald Trump a nommé ce 9 juillet Brett Kavanaugh à la Cour suprême des Etats-Unis. Juge fédéral américain, il a été le conseiller juridique de l’ancien président américain George W. Bush. Lors son annonce, très attendue par sa base électorale, l’actuel hôte de la Maison Blanche a ainsi expliqué son choix : «C’est un juriste brillant aux écrits clairs et ciselés, considéré partout comme l’un des esprits juridiques les plus fins et les plus vifs de notre époque.»
Tonight, it was my honor and privilege to nominate Judge Brett Kavanaugh to the United States Supreme Court. #SCOTUS pic.twitter.com/97clc9zifm
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) July 10, 2018
Le juge Kavanaugh doit désormais être confirmé par un vote du Sénat. Il remplacera l’actuel juge de la Cour suprême des Etats-Unis, Anthony Kennedy. Celui-ci, qui avait été nommé par le républicain Ronald Reagan, prendra sa retraite le 31 juillet à l’âge de 81 ans. Anthony Kennedy, s’était montré conservateur sur des sujets comme la législation concernant les armes à feu ou le financement électoral, mais il s’affichait plus progressiste sur des thèmes tels que l’avortement, la discrimination positive ou encore le mariage homosexuel.
C’est un juriste brillant aux écrits clairs et ciselés, considéré partout comme l’un des esprits juridiques les plus fins et les plus vifs de notre époque
Avec cette nouvelle nomination, la juridiction chargée de veiller à la constitutionnalité des lois sera désormais formée par une majorité de cinq membres conservateurs, contre quatre progressistes. L’opposition démocrate entend se mobiliser lors du vote de confirmation du juge Kavanaugh, de même que certains élus républicains qui ont prévenu qu’ils n’endosseraient pas automatiquement le juge Kavanaugh. Toutefois, Donald Trump peut profiter de la courte majorité républicaine à la chambre haute, avant les élections risquées de mi-mandat en novembre.
Avec rtfrance