Le Fab City Campus propose cette année des maisons contruites avec du carton, du metal.
Des maisons en carton étanche ou encore en métal directement sorties d’imprimantes 3D… c’est ce que l’on a pu trouver sur le Fab City Campus. Cela se passe à Amsterdam. En tout cinquante propositions sont données à voir. Le site est ouvert au public. Elles sont l’oeuvre d‘étudiants, d’architectes, d’artistes. Leur but commun ? Proposer des innovations pour des cités plus vertes.
Ainsi Porta Palace une petite maison sur roues de 18 mètres carrés. Et c’est un collectif néerlandais de design qui a réinventé cette roulotte équipée d’une cuisine, de toilettes, d’une douche et d’un lit double. L’idée revient à un des membres du collectif qui voulait une maison à la fois très économe et proche de la nature. Son prix ? 35 000 euros.
“ Les gens sont toujours surpris de trouver autant de place dans une aussi petite maison. Cela vient aussi de l’utilisation de beaucoup de verre, c’est très ouvert et on a une bonne interaction avec l’environnement” Jelte Glas, Chef de projet Woonpioniers.
Autre maison Wikklehouse. Là on a penché pour le carton. 24 couches de ce matériau sont collées entre elles. Cela fait des panneaux de 4 mètres sur un 1,20. La structure est ensuite recouverte de bois afin des coups et des rayons UV.
“C’est d’ores et déjà une petite maison dans laquelle je pourrai vivre mais maintenant je veux une cuisine, des toilettes. Donc on a créé cet élément qui est un tout en un. Donc j’en prends un, j’y installe ma cuisine, puis un autre et encore un autre et là j’ai une chambre. Cela ressemble déjà à une maison que je peux construire en une semaine “ Oep Schilling, fondateur de Fiction Factory.
Chaque module revient à 3500 euros. Avec les fondations, les éléments additionnels de construction, l’ensemble de la maison pourrait revenir à 70 000 euros.
Et bien sûr il était question d’imprimante 3D. Sauf que là la matière utilisée n’est pas du plastique mais du métal.Un bras robotisé est équipé d’un poste à souder. Le tout est contrôlé par un logiciel. Il suffit donc de rentrer les données et le bras crée patiemment la pièce désirée.
Et en terme d‘échelle on change de monde. La société néerlandaise MX3D envisage de construire une passerelle sur un canal d’Amsterdam.
“Les imprimantes 3D normales peuvent travailler sur des volumes de cette taille. Mais nous pouvons aller bien au delà. Le fait de construire un pont par exemple est à notre portée et c’est donc un pas de géant par rapport à là ou en est la technologie en ce moment. C’est notre véritable innovation” Gijs van der Velden, fondateur de MX3D.
Le campus FabCity est ouvert au public jusqu’au 26 juin.