Le gouvernement burkinabè a officiellement lancé, le samedi 16 décembre 2017, la campagne agricole de saison sèche 2017-2018. Il est attendu, à l’issue de cette campagne, une production céréalière de 50.762 tonnes, a-t-on appris auprès du ministère en charge de l’agriculture.
C’est parti pour la campagne agricole de saison sèche 2017-2018. Elle a été officiellement lancée par le ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo, le samedi 16 décembre 2017, à Zoungou (région du plateau-central), localité située à plus de 100 kilomètres à l’Est de Ouagadougou.
A l’occasion, le ministre a renseigné que la campagne agricole de saison sèche qui vient d’être lancée, portera sur l’achat d’excédents de production des campagnes écoulées, la valorisation des périmètres irrigués, l’amélioration du taux de mise en valeur des aménagements, l’orientation d’une partie des superficies des cultures maraîchères vers la culture du riz et du maïs. Par ailleurs, le thème retenu pour cette campagne agricole est : «Mieux valoriser les aménagements hydro-agricoles en campagne sèche pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations face aux perturbations climatiques».
Ainsi, il est attendu pour les cultures maraîchères, 825.922 tonnes d’oignons bulbes, 44.526 tonnes de feuilles d’oignons, 371.324 tonnes de tomates, 6.070 tonnes de haricot vert, 125.825 tonnes de choux et 276.335 tonnes de laitues. Pour les céréales, les prévisions sur le plan national sont de 50.762 tonnes dont 14.246 tonnes de maïs et 35.516 tonnes de riz.
En ce qui concerne les fruits, il est attendu 480.196 tonnes de mangues, 39.682 tonnes d’agrumes, 124.566 tonnes de bananes, 137.629 tonnes d’anacardes, 9.108 tonnes de goyaves et 12.321 tonnes de papayes.
Au Burkina Faso, le bilan céréalier prévisionnel de la campagne humide écoulée fait ressortir que 17 provinces sur les 45 que compte le pays sont déficitaires. En effet, la saison humide écoulée a été ponctuée sur le plan national par des épisodes secs durant les stades critiques des cultures, des infestations de chenilles légionnaires, des invasions d’oiseaux granivores, etc.
Les productions issues de la campagne agricole sèche pourraient résoudre, sinon, atténuer les effets de la campagne humide 2017-2018 au Burkina Faso.
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