A la faveur de la 72e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, Donal Trump, nouveau président américain, a invité à dîner hier mercredi 20 septembre 2017, des chefs d’Etat africains. En dehors du dîner, le successeur de Barack Obama a eu une rencontre restreinte avec ses hôtes africains.
Paul Biya, le président camerounais qui séjourne depuis le dimanche 17 septembre 2017 à New York, dans le cadre de la 72e session ordinaire de l’AG des Nations Unies, était le grand absent. Une absence qui suscite une vague d’interprétations.
Pour l’opposition au régime trentenaire de Biya, c’est un échec de la diplomatie camerounaise et surtout un affront au doyen des chefs d’Etat de la sous-région d’Afrique centrale qui manœuvre régulièrement pour s’éterniser au pouvoir. Pour les partisans du président Paul Biya, il n’y a pas de quoi en faire tout un fromage parce que, indiquent-ils, le président Trump est libre de choisir ses invités pour une réunion dans un cercle plus fermé.
Les journalistes des médias publics embarqués dans la délégation camerounaise qui avaient annoncé la présence du chef de l’Etat camerounais à la collation offerte par Donald Trump, n’ont pas encore publié pour expliquer l’absence moquée de Paul Biya hier à cette rencontre de haut niveau.
L’identité des chefs d’Etat qui ont rencontré hier Donald Trump, à savoir, l’ivoirien Alassane Ouatara, le guinéen Alpha Condé, le sénégalais Macky Sall, le sud-africain Jacob Zuma, le nigérian Mohammadou Buhari, le ghanéen Nana Ado Akufo, des pays où l’alternance au pouvoir est une réalité, en dit long sur le message que veut transmettre le successeur de Barack Obama.
Avec actucameroun