Après avoir reçu en matinée une formation sur l’examen et l’adoption de la loi de finances, les députés ont reçu dans la nuit du vendredi 16 novembre 2018, le projet de loi de finances pour l’exercice 2019.
Le gouvernement a déposé en début de soirée d’hier vendredi 16 novembre 2018 pendant une séance plénière de l’Assemblée nationale à Yaoundé, le projet de loi de finances pour le compte de l’exercice 2019.
Ce nouveau projet est d’un montant de 4850,5 milliards de FCFA. Soit une augmentation de 165 milliards de FCFA, comparativement au budget adopté l’année dernière pour le compte de l’exercice 2018.
A la suite de ce dépôt, il revient maintenant à la Commission des finances et de budget de chambre basse, d’examiner de fond en comble le nouveau texte avant son retour en séance plénière pour adoption. Mais déjà, l’on annonce plusieurs innovations dans le secteur douanier, fiscal et financier.
« Au plan douanier, l’on pourrait assister à l’élargissement du champ d’application du droit d’accise aux boissons gazeuses importées, aux produits cosmétiques, aux articles de la friperie, aux pneumatiques et aux véhicules d’occasion. Il y a aussi l’institution d’une nouvelle modalité alternative de collecte des droits et taxes de douanes sur les téléphones importés par exemple. En ce qui concerne les dispositions relatives au code général des impôts, les évolutions sont concentrées sur l’amélioration du climat des affaires, l’élargissement de l’assiette, la sécurisation des recettes et la promotion socio-économique » indique Pauline Dauville Mendo Ze, journaliste spécialisée dans la couverture des activités parlementaires pour le compte de la radio d’Etat.
Notre consœur explique en outre que les innovations apportées dans le nouveau projet de loi de finances, traduisent «la volonté du gouvernement de la République à continuer à impulser une croissance forte dans un environnement international marqué par la relative remontée des prix de pétrole et un contexte national caractérisé par la mise en œuvre du programme économique et financier triennal conclu avec le FMI en juin 2017 d’une part et l’insécurité dans les Régions de l’Extrême-nord, du Nord-ouest et du Sud-ouest d’autre part. Pour donc mettre en œuvre les engagements pris par l’Etat, des mesures nouvelles sont proposées dans le but d’accroitre la mobilisation des recettes internes par une augmentation du taux de la pression fiscale, resserrer les dépenses publiques et maitriser le rythme de l’endettement »
Avant d’assister en début de soirée à la séance plénière de dépôt de texte, les députés ont reçu en matinée une formation sur l’examen et l’adoption de la loi de finances.
Avec camerounweb