Louis Paul Motaze (photo), le ministre en charge de l’Economie (Minepat), a ouvert lundi 25 septembre à Yaoundé, des travaux sur le renforcement des capacités des acteurs nationaux et responsables des projets sur les procédures de la Banque islamique de développement (BID).
Le prétexte de ces assises selon le membre du gouvernement est que « la situation est tellement préoccupante ». Car, selon lui, « le taux global des décaissements tourne autour de 4% ». Au cours de la cérémonie, il a posé la question de savoir : « Comment comprendre qu’un projet qui a obtenu des financements n’arrive pas à consommer les fonds mobilisés pour son exécution ? ». Pendant trois jours donc, les participants vont être édifiés sur les procédures de la BID en matière d’acquisition des biens et services, de décaissements, de mobilisation des fonds de contrepartie, etc.
A ce jour, le portefeuille actif de la BID au Cameroun représente une enveloppe estimée à plus de 925 millions de dollars, soit environ 555 milliards de FCfa, constitué de 21 projets répartis dans tous les secteurs ; notamment, le secteur social (éducation, santé), le secteur infrastructurel (construction des routes), le secteur énergétique (électrification rurale), le secteur agricole, etc.
En termes d’importance du portefeuille, le Cameroun est le troisième pays partenaire du Groupe BID en Afrique subsaharienne avec un cumul des approbations de plus de 1 579,5 millions de dollars, soit plus de 864,5 milliards de FCfa.
Avec agenceecofin