Il n’y a plus de doute sur les origines de la mort de l’évêque de Bafia les constats de l’autopsie sont formelles: Mgr Bala a été assassiné.
Autour du collège des médecins pour réaliser l’autopsie : deux professeurs agrégés de médecine ; 03 médecins assermentés ainsi qu’un autre désigné par la Conférence épiscopale nationale du Cameroun par la voix de son président Mgr Kleda. Ces derniers sont représentatifs, des spécialités de la médecine concernant l’anatomie humaine. Un peu moins de 4heures plus tard, en fin d’après-midi, les conclusions de cette vérité sont rapportées dans un document confidentiel dont votre journal a pu avoir écho : Mgr Bala ne s’est pas suicidé. Le corps retiré des eaux de la Sanaga laisse voir, selon un des membres du collège des médecins qu’il avait un bras raidi, replié sur son abdomen.
Un fait curieux pour un « suicidé » qui, le recommande la raison aurait plutôt choisit de se croiser les bras au lieu de se battre contre la furie des eaux. Mgr Bala a été torturé pendant que les secouristes le recherchaient avant d’être jeté dans la Sanaga à un peu plus de 19 kilomètres du pont à Ebebda. Une torture qui se confirme par l’inflammation de ses parties génitales (un peu comme quelqu’un qui aurait subi une électrocution). Et comme si cela ne suffisait pas, il est avéré que « les poumons du disparu ne contenaient aucune goutte d’eau ». Pour preuve, à en croire un des membres de l’équipe d’autopsie, ces derniers « ont été jeté dans une cuvette d’eau, et sont remontés immédiatement à la surface. Or pour un noyé, il serait resté au fond de l’eau ». L’état du corps permettra également aux spécialistes de conclure que celui-ci a « passé un peu moins de 4h dans les eaux ». Le piège. Question à présent : où était passé Mgr Bala depuis sa disparition trois jours plutôt ?
Les conclusions à cette rhétorique laissent croire à un enlèvement, suivi de séquestration et de meurtre dans les silences profonds de la nuit. Un fait bien plus renforcé par les déclarations curieuses du gardien de l’évêché (il a dit avoir vu Mgr avec un pantalon noir à l’intérieur de son véhicule Prado). Un aspect de la question qui pourrait bien s’adjoindre au repos médical dont ce dernier (l’évêque) a été bénéficiaire de la part d’un médecin officiant à l’hôpital de district de la Cité Verte à Yaoundé. Dans son bureau, des sources proches de l’enquête font état de ce que le calque du message « je suis dans l’eau » a été découvert sur la page suivant du bloc sur lequel il a été écrit. Des individus mal intentionnés sont pénétrés dans l’évêché et ils ont pris possession des lieux avant de contraindre Mgr Bala à rédiger le mot qui a été découvert sur la banquette arrière de son véhicule. Mardi, 22h47…
C’est l’heure du dernier coup de fil reçu sur son téléphone portable. A en croire l‘identité téléphonique du dernier « Point Of Presence » (antenne de relais en zone rurale), qui signale que ce dernier a reçu un coup de fil d’une dame depuis le quartier Bastos à Yaoundé est tombé sur son téléphone à 22 h47 le soir de sa disparition. Coup de fil enregistré sur un BTS-Sc (antenne de relais en zone urbaine). Quel en est le contenu? Toujours est-il que ni cette conversation, ni la lettre adressée au Nonce apostolique ne restent inconnus. Mais contre toute attente on peut déduire à en croire nos sources que l’homme a été piégé. De l’intérieur de l’église? Seul Dieu peut y répondre. Toujours est-il que celui qui était pressenti au poste de Cardinal s’est dit menacé et a été assassiné par des professionnels du syndicat du crime.
Les curiosités se perdent encore dans le « limogeage » de Mgr Piero PIOPO, Nonce apostolique du Vatican auprès de Yaoundé, curieusement affecté en Indonésie alors même que le Saint siège a reconnu le décès de l’homme bien avant que le corps ne soit découvert d’une part ; Mais aussi dans le « décès » du recteur du petit séminaire de Bafia il y a quelque semaines. Martial OWONA Source : 237online.com