Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) annonce le dépôt d’une plainte ce 14 juin 2016 contre le directeur général de l’hôpital gynéco-obstétrique de Douala et une de ses collaboratrices. Le Tribunal de première instance (Tpi) de Ndokoti sera ainsi saisi pour « séquestration et humiliation d’une stagiaire de la radio Sweet Fm ».
Le Snjc a fait une déclaration pour dénoncer la mésaventure de la jeune journaliste à l’hôpital gynéco-obstétrique de Douala, le samedi 11 juin 2016. Cette professionnelle, âgée d’une vingtaine d’années, a été complètement déshabillée dans la cour dudit hôpital par une dame travaillant au service administratif. Au motif d’une fouille, la journaliste s’est vue ôter jusqu’à ses sous-vêtements, en présence de plusieurs personnes. Le Snjc parle d’un acte de« barbarie » commis « avec l’onction des forces de sécurité appelées en renfort » dans la déclaration datée du 12 juin 2016.
La jeune journaliste était venue à l’hôpital mener une enquête sur la prise en charge des bébés prématurés. Elle devait rencontrer une femme qui, depuis son accouchement, serait retenue dans cette formation hospitalière de référence, faute d’argent.
Pour le Snjc, la mésaventure de la jeune stagiaire est une illustration des agressions et des actes répréhensibles dirigés contre les journalistes au Cameroun. Une déclaration sera lue devant le Tpi ce jour après le dépôt de la plainte.
Avec Agence Ecofin