La production d’huile de palme de la Société des palmeraies de la ferme suisse (SPFS), entreprise agro-industrielle camerounaise contrôlée par le groupe Socfin, a affiché une «légère diminution» au cours du premier trimestre 2016, par rapport à la même période en 2015. L’information est contenue dans un rapport officiel du groupe Socfin.
Couplée à la menace Boko Haram, qui, selon ledit rapport, «limite toujours les exportations d’huile raffinée, influençant les prix de vente à la baisse» ; ce fléchissement de la production de la SPFS au premier trimestre 2016 a, apprend-on, provoqué «un recul important» du résultat net de cette entreprise, comparé au premier trimestre 2015.
Entreprise spécialisée dans le raffinage d’huile de palme, la SPFS est une filiale à 100% de la Société camerounaise de palmeraies (Socapalm), une unité agro-industrielle cotée sur le Douala Stock Exchange (DSX), la bourse des valeurs mobilières du pays.
Société au capital de 2,6 milliards de francs Cfa, la SPFS a réalisé un chiffre d’affaires de 8,813 millions d’euros en 2015, soit 5,7 milliards de francs Cfa. Cette performance est en légère baisse par rapport aux 8,994 millions d’euros de l’année 2014.
Avec Agence Ecofin