La polémique qui entoure l’absence du célèbre bassiste camerounais, Richard Bona à la cérémonie de remise de décoration du ministre Mouelle Kombi des arts et de la culture, vient remettre à l’ordre du jour une question qui date. Et qui préoccupe au plus haut point nombre de camerounais aussi bien de l’intérieur que de la diaspora, soucieux d’apporter leur contribution au développement de leur pays d’origine, comme c’est le cas pour presque tous les pays de l’Afrique de l’Ouest. On se rappelle que lors de la session de l’Assemblée nationale de mars 2014, les députés du Social democratic front, avec à leur tête Joshua Osih, leur vice président national, avait déposé au bureau de l’hémicycle une proposition de loi modifiant et complétant la loi N° 1968‐LF‐3 du 11 juin 1968 portant code de nationalité camerounaise. Depuis cette date, le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yéguié Djibril, ne l’a jamais sortie du tiroir. En violation de l’article 27 alinéa 3 du Règlement de l’Assemblée nationale qui stipule que “lorsque, à l’issue de deux sessions ordinaires, une proposition de loi n’a pu être examinée, celle-ci est de plein droit examinée au cours de la session ordinaire suivante”.
avec cameroun24