Avec une production nationale de 108 tonnes, récoltées essentiellement dans les régions du Nord et du Sud, le Cameroun est un petit poucet en matière de production de l’anacarde (encore appelée noix de cajou), produit agricole qui recèle pourtant d’importantes opportunités en matière de développement économique.
Aussi, dans le cadre du processus de diversification de son agriculture, le Cameroun entend-il intensifier la production de l’anacarde, afin d’en faire une importante source de revenus, aussi bien pour l’Etat que pour les producteurs.
«Le potentiel de croissance de la noix de cajou nous incite à élaborer une stratégie nationale de développement de la filière anacarde», soutient le ministre de l’Agriculture, Henri Eyebe Ayissi.
Pour ce faire, le gouvernement camerounais, qui bénéficie du soutien de la coopération allemande pour ce projet, vient d’envoyer une mission en Côte d’Ivoire, pays d’Afrique de l’Ouest dans lequel l’anacarde fait déjà le bonheur des agriculteurs, à côté du cacao.
Avec investiraucameroun