Les derniers développements du contentieux électoral ne sont pas de bons d’augure pour le régime Biya. Pour la première fois de l’histoire du Cameroun, le pouvoir est fortement confronté à une opposition debout.
A en croire les indiscrétions, cette bataille juridique qui dure un peu trop n’est pas du goût du président Biya et se de ses sbires du sérail. Des tractations entre les membres du pouvoir et des membres du Conseil. Le Conseil est malmené depuis par le MRC.
Entouré des meilleurs avocats du Cameroun, le républicain Maurice Kamto est déterminé à défendre sa victoire.
Le patriarche Paul Biya demeure silencieux pendant que des plaintes sont en train d’aboutir contre lui à l’international avec le soutien des pays africains.
Cabral Libii demande aux jeunes d’être prêts comme un seul homme pour défendre leurs votes face à la fraude.
Patrice Nganang a lancé le chassement depuis le 08 octobre et assure que la machine tourne et fonctionne très bien. Les chasseurs, de plus en plus nombreux et impatients, répètent après lui : “Nous avons pris le pouvoir, défendons-le”
Le SDF à travers le député Jean Michel Nitcheu, demande au peuple d’être prêt à se lever comme un seul homme pour défendre la victoire de l’opposition. Il cautionne également le chassement, en citant Martin Luther King : « tout citoyen a le droit et même l’obligation morale de désobéir à des lois injustes »
Albert Nzongang qui entraîne dans son mouvement des vieux routiers de la politique comme Me Yondo Black, répète et martèle que sur la demande de Paul Biya en 1992, il l’avait fait rester et que sur sa même demande cette année, il œuvre pour son départ et va le faire partir.
Le haut commandement est clair : “Personne ne donnera l’ordre de tirer sur un seul Camerounais”. Seuls ceux que l’écrivain professeur appelle “milice tribale bulu” qui oseront et gouteront à la colère du peuple et de leurs collègues patriotes.
Les griots du RDPC et des créatures comme Atanga Nji et Issa Tchiroma Bakary gardent leurs mêmes méthodes et condescendance qui ont pourri la situation dans le Nord-ouest et le Sud-ouest . Pendant que Atanga Nji déclare que “l’État est un monstre froid qui va être cruel avec sa dernière énergie”, Nzogang lui répond que “le peuple est un monstre chaud qui bouffe tout dès sa première énergie”.
Pratiquement, tous les traîtres, agents grillés, agents doubles, agents de la DGRE, camouflés depuis très longtemps comme les P. Mballa, Bobo V, et cie ont pris le risque de sortir de leur cachettes pour balancer entre autres, le spectre de la déstabilisation afin de créer la psychose et la stratégie du MRC qui veut être leader de l’opposition pour démobiliser les indécis et les naïfs.
Afrique Média, Vision 4, les bloggeurs et tous les cybers criminels pro-gouvernementaux, suivent à la lettre la consigne de la pyramide renversée donnée par Jacques le Fameux 32=500 , qui consiste à fabriquer crapuleusement une information continue pour nuire à l’image du Pr Kamto, faire peur aux Camerounais et les diviser. Heureusement que l’information alternative annule leur stratagème.
Patrice Nouma du CCT qui déclare qu’il est en exil parce qu’il refusa en 1992 d’aller massacrer les Bamilékés à Douala, a introduit une plainte contre 104 personnalités aux États-Unis, et nous informe que la plainte a abouti pour 94 parmi elles (le patriarche et ses créatures) : Interdiction de voyages, renvoi des membres de famille au Cameroun, fermeture de comptes, arrestations en vue.
Toutes les cartes testées ayant été annulées (faux Transparency International , mercenariat de Gaitama, etc), la marmite de la fraude d’Elecam est en train de tester dans la conscience populaire les chiffres de la fragmentation du Cameroun pendant que l’ordre est donné de mettre une pression infernale sur le président du Conseil constitutionnel.
Les pays partenaires ne sont pas du reste : la Chine et la Russie restent fidèles à leur principe d’ingérence. Les États-Unis demandent de publier les résultats bureau de vote par bureau de vote, pendant que l’Allemagne, l’Angleterre demandent d’anticiper afin de permettre au “vieux président fraudeur de prendre paisiblement sa retraite”. Pendant ce temps, la France dans son jeu de dupes, invite le président du Cameroun le 08 novembre, reste muette en soutenant comme à l’accoutumée officieusement chacun des protagonistes.
À travers la vidéo de Ma’a Ngan qui prépare des munitions en déclarant que “self défense is a right of any human being”, nos frères et sœurs anglophones continuent à se préparer pour se séparer de “La République” malgré une certaine accalmie, une forme de quart de cessez-le feu que l’on observe dans les deux camps dû au fait que dans beaucoup de villes et villages du Nord-ouest et du Sud-ouest , nos compatriotes declarent: “we are waiting, La Republique don have a new président Kamto and vice président Muna but that old borrower devil Pa’a want to steel as he had stolen Ndi in 1992”.
Dans leur sadisme, les caciques du RDPC et les adeptes de “tout sauf Kamto ou Bamiléké”, demandent que la fraude soit quand même digeste pendant que le peuple repond : “2018 n’est pas 1992 “, car maintenant c’est la “Patrie ou la mort” , “Trop c’est trop” , “Nous ne laisserons pas nos frères et sœurs anglophones partir”. Ces derniers qui observent et considèrent les francophones comme des soumis, des aliénés sans stratégie, qui ne peuvent pas prendre leur destin par peur d’un vieux dictateur incapable de venir à Buea.
Pendant que beaucoup d’observateurs se demandent si le mouvement de Penda Ekoka et le ticket Kamto-Muna n’est pas un scenario de force de l’expérience, des réunions secrètes tenues sous l’initiative de Jacques le fameux 32=500, prévoient la mise en scène d’un coup d’État de palais avec une remise en sellette de “bébé dog ” ( Alain Mebe Ngo’o), au cas où on ne sait jamais.
Quant à lui, Okala Ebode, le frère du village qui a osé soutenir Kamto au point d’être l’un de ses hommes de confiance voir son nez tiré par des méthodes pas très catholiques à la recherche des vers secrets. Serein, il a été libéré après 8 jours de détention , et est en train de se positionner comme le Mohamed Bouazizi du Cameroun. Celui-là qui a contesté le fait que quelque d’autre (certainement un gars d’intel) ait voté contre lui.
Le Puzzle presque totalement constitué, donne progressivement raison à l’adage “99 jours pour le voleur force the l’expérience, 1 jour pour le patron qui est le peuple”.
Avec cameroon magazine