S’étalant sur vingt ans, les investissements porteront essentiellement sur l’installation d’équipements permettant une augmentation progressive de l’activité annuelle de 1,4 millions à plus de 3 millions de tonnes de fret.
Bénéficiaire depuis le 26 août d’une concession de 20 ans pour l’exploitation et la maintenance du terminal polyvalent du port en eaux profondes de Kribi, le consortium constitué du logisticien français Necotrans et de Kribi Port Multi Operators (KPMO) – un regroupement de neuf entreprises camerounaises (transitaires, manutentionnaires, agents maritimes) – investira un montant de 26,2 millions d’euros sur les 20 prochaines années.
Doper le volume d’activité
Durant la première phase de la concession, d’une durée de cinq ans, le consortium Necotrans/KPMO exploitera un quai de 265 mètres comptant deux postes, avec deux grues sur rails et six sur pneumatiques, pour une capacité de traitement annuel de 1,4 million de tonnes de fret.
Durant la deuxième phase de la concession, Necotrans disposera d’un quai adjacent de 350 mètres ainsi que d’installations et d’équipements complémentaires qui permettront de porter à terme l’activité annuelle à plus de 3 millions de tonnes de fret.
Le terminal polyvalent de Kribi, qui devrait employer 250 personnes, traitera principalement des véhicules, du bois, du coton, des minerais, des équipements d’hydrocarbures, ainsi que le matériel destiné à la construction de la zone industrielle et de la future centrale électrique qui jouxteront le port.
Compétitif
« Nos investissements vont permettre d’augmenter les cadences de manutention et les zones de stockage pour que Kribi soit le plus compétitif possible, et ce en complémentarité avec le Port de Douala », souligne le président de Necotrans, Grégory Quérel, dans un communiqué publié le 1er septembre.
Pour remporter l’appel d’offres, Necotrans/KPMO avait soumis une offre financière de 58 millions d’euros, comprenant entre autres le droit d’entrée, la redevance fixe et la redevance variable. Cela lui a permis de surpasser le danois APM Terminals (45,7 millions d’euros) et le philippin ICTSI (45,9 millions d’euros).
Avec jeune afrique