Les fautifs sont accusés de fraudes et/ou de fautes professionnelles, notamment lors d’examens officiels.
Deux mois après sa nomination comme ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga vient de prendre une mesure forte à l’encontre de responsables de son département ministériel, accusés de diverses fraudes et fautes professionnelles. Dans une mesure prise le 27 avril et rendue publique jeudi dernier, la ministre a, en effet, décidé de la suspension de 11 enseignants des lycées d’enseignements secondaires général et technique, d’un délégué des Enseignements secondaires et d’un cadre de l’Ecole normale des instituteurs de Kumba.
La décision concerne notamment le proviseur du lycée d’Ombessa dans le département du Mbam et Inoubou, le directeur du collège d’enseignement secondaire d’Elig Nkouma, le surveillant général du lycée de Montatélé dans le département de la Lékié, et le directeur du Cetic d’Olanguina dans la Mefou et Afamba. Dans les régions septentrionales, le surveillant général du lycée de Mozogo dans le département du Mayo Tsanaga (région de l’Extrême-Nord), et Oumarou Guilva, le proviseur du lycée de Guider (région du Nord) accusé d’atteinte à la moralité publique, ont aussi écopé de suspensions. La durée de ces suspensions n’a pas été déterminée.
Mais de toutes les sanctions infligées par Nalova Lyonga, les plus retentissantes sont sans doute celles du délégué départemental des Enseignements secondaires Marcel Mauger Bikanda et de Madame Ayafor née Awoudou Adiza, professeur des Ecoles normales d’instituteurs. Le premier cité a été suspendu pour une durée de quatre mois. On lui reproche notamment d’avoir distrait des quotes-parts et des frais d’examens pour la session 2018. Madame Ayafor est également suspendue pour quatre mois de son poste de chef de service des études et des stages à l’école normale bilingue d’instituteurs de l’Enseignement général de Kumba. Elle est accusée d’avoir organisé une fraude lors de la dernière session des examens du Certificat d’aptitude pédagogique d’instituteurs de l’enseignement maternel et primaire (Capiemp).
Avec journalducameroun