Des incompréhensions sur un prélèvement d’impôts à l’origine de la crise.
Les nouvelles qui parviennent du Mont Fébé de Yaoundé ne sont pas très bonnes. Selon des sources concordantes, un mouvement d’humeur est en cours au sein de la tanière érigée dans cet hôtel chic de la capitale. Sur les 21 millions de francs que devrait recevoir chaque joueuse, on apprend qu’un prélèvement de 16% doit être effectué. Ce que les joueuses ne sont pas disposées à accepter. «Cela ne leur avait pas été annoncé au départ ; c’est pour cela qu’elles ne sont pas d’accord», informe une source. Du coup, depuis le lever du jour, et jusqu’à la tombée de la nuit, les parties ne se sont pas accordées sur la question.
Adoum Garoua n’aura donc pas pu désamorcer la bombe à travers le communiqué qu’il a fait publier par le secrétaire général de son ministère, rassurant l’opinion de la disposition du gouvernement à payer «ce qui revient aux joueuses». En invitant le public au passage à réserver un accueil chaleureux aux Lionnes, après leur parcours largement saluée par les fans : un 8ème de finale pour leur première participation en Coupe du monde.
Le public a joué sa partition. Mais les pouvoirs publics peinent à s’accorder avec les joueuses. Un problème qui aurait pu être résolu si Adoum Garoua et Joseph Owona avaient pris des dispositions pour appliquer les lois de la république en arrêtant les montants des primes six mois à l’avance.
Entre temps, les Lionnes sont annoncées à la Présidence de la république, pour être reçues par le président de la République. Des sources parlent de vendredi.
PME PMI MAGAZINE avec CAMEROON VOICE