Un protocole d’accord y relatif a été signé lundi à Yaoundé entre le ministre de l’Eau et de l’Energie et le ministre des Postes et Télécommunications
A Yaoundé, la capitale camerounaise, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) et le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel) ont signé lundi, 19 septembre 2016, un protocole d’accord pour augmenter la capacité du Cameroun en fibre optique.Cet accord intervient après que l’opérateur d’électricité Eneo ait cédé plus de 700 kilomètres de fibre optique à l’Etat du Cameroun. Cette rétrocession représente 78 brins de fibre, sur les 96 posés sur le réseau d’électricité pour un investissement total de l’ordre de 17 milliards de Fcfa.
En 2011, AES-Sonel, ancêtre d’Eneo, entreprenait la construction d’une ligne à fibre optique dans le but de contrôler son réseau électrique, soit près de 15% de la capacité installée, prévoyant par ailleurs, de devenir un distributeur en gros de l’accès à l’Internet. Mais ses ambitions seront stoppées lorsque, en juin 2013, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) le sanctionne au paiement de 500 millions FCFA pour « non-respect des directives et absence de réponse à ses interpellations ».
Entre autres avantages que représente l’augmentation de la fibre optique :
-L’ amélioration de la qualité des communications ;-La baisse du coût des communications : le Cameroun a la réputation d’avoir les coûts des services de TIC parmi les plus élevés du continent. En 2007, la moyenne mondiale du coût des services était de 21 dollars contre 43 dollars en Afrique noire. Au Cameroun, cette moyenne se situe autour de 67 dollars;
-L’ amélioration de la qualité des communications ;-La baisse du coût des communications : le Cameroun a la réputation d’avoir les coûts des services de TIC parmi les plus élevés du continent. En 2007, la moyenne mondiale du coût des services était de 21 dollars contre 43 dollars en Afrique noire. Au Cameroun, cette moyenne se situe autour de 67 dollars;
-Le développement et la démocratisation d’Internet ;
-L’accès à des services de communication modernes : une fibre optique offrant des capacités suffisantes, permettrait également aux opérateurs de développer des réseaux de 3e Génération, pouvant transporter à la fois le téléphone, Internet et la télévision.
-L’accès à la gouvernance électronique : la possibilité d’accéder, dans des meilleures conditions, aux services de l’Etat, sans avoir à se déplacer à Yaoundé, dans les chefs-lieux de région et de département et même dans les bureaux.
Journal du Cameroun