C’est un consortium de 18 avocats chevronnés dont les figures de proue comme Yondo Black, l’ancien bâtonnier Akere Muna, qui se sont mis autour de Maurice Kamto, lui-même professeur agrégé de droit. Les vieux membres du Conseil, réfrigérés, cloîtrés dans leurs robes de procureurs de Judée de l’époque de Jésus, avec des coiffures de têtes à crêtes de Yankee, et des regards rougeauds, ont écouté les avocats de Maurice Kamto dérouler le câble de griefs pour démontrer avec malice qu’ils étaient des hors-la-loi maladroitement nommés par Paul Biya.
Tout l’effectif du Conseil Constitutionnel a été passé en revue pour prouver l’absence d’impartialité et d’indépendance des membres comme l’exigent la Constitution et les lois internationales. Ainsi, les avocats de Maurice Kamto se sont appuyés sur l’alinéa 1 de l’article 5 de la loi n° 2004-5 du 21 avril 2004, fixant le statut des membres du Conseil, lequel stipule: 《 Les membres du Conseil Constitutionnel doivent s’abstenir de tout ce qui pourrait compromettre l’indépendance et la dignité de leurs fonctions 》. L’article 06 ajoute: 《Chaque membre du Conseil Constitutionnel s’engage à respecter les obligations prévues par la présente loi afin de préserver l’indépendance et la dignité de sa fonction 》.
Tout l’effectif du Conseil Constitutionnel a été passé en revue pour prouver l’absence d’impartialité et d’indépendance des membres comme l’exigent la Constitution et les lois internationales. Ainsi, les avocats de Maurice Kamto se sont appuyés sur l’alinéa 1 de l’article 5 de la loi n° 2004-5 du 21 avril 2004, fixant le statut des membres du Conseil, lequel stipule: 《 Les membres du Conseil Constitutionnel doivent s’abstenir de tout ce qui pourrait compromettre l’indépendance et la dignité de leurs fonctions 》. L’article 06 ajoute: 《Chaque membre du Conseil Constitutionnel s’engage à respecter les obligations prévues par la présente loi afin de préserver l’indépendance et la dignité de sa fonction 》.
Clément Atangana, retraité depuis des lustres, nommé président de la Cour Constitutionnelle, s’est encanaillé dans les réseaux sociaux, en dansant comme s’il venait de décuver dans une cave après la publication du décret. Les avocats lui ont rappelé que son épouse est député Rdpc du Nyong et So’o. Peut-on coucher avec le parti au pouvoir chaque soir sur le même lit et garder la neutralité? Plus grave, le président du Conseil constitutionnel a été cité nommément dans un dossier judiciaire Minepat/ Minefi au Tribunal Criminel Spécial. Le juge Constitutionnel sur le même banc des accusés de crimes financiers !
Le cas de Jean Foumane Akame est plus rocambolesque. Non seulement il a été premier conseiller juridique et ministre de Paul Biya , mais il a appelé à voter pour le candidat Biya dans le quotidien pro-gouvernemental Cameroon Tribune en mai 2018. Après l’éclatement du scandale, le journal a fait un retropedalage pour prétendre que c’est son épouse apolitique qui a lancé une motion de soutien pour la candidature de Paul Biya. Encore une fois, l’illégalité qui couche avec la légalité sur le même lit. L’accouchement ne peut être qu’un bébé de partialité. En plus, Foumane Akame n’a jamais demissionné de son poste de PCA de l’université de Yaoundé 1 et occupe des fonctions publiques à la Francophonie, alors que l’article de son serment l’interdit.
Par ailleurs, les membres du Conseil Constitutionnel sont des affidés ou entretiennent des postes de transversalité avec le parti au pouvoir. C’est le cas d’Emmanuel Bondé qui est membre du bureau politique, et membre titulaire du comité central du RDPC depuis 2011. Jean-Baptiste Baskouda et Ahmadou Tidjani sont membres nommés au Comité central du parti de Paul Biya depuis 2011. Cependant l’article 5 de la loi de 2004 interdit aux membres du Conseil 《d’occuper au sein d’un parti ou d’une formation politique, d’une association partisane ou syndicale, tout poste de responsabilité ou de direction et, de façon plus générale, de faire apparaître de quelque manière que ce soit leur appartenance politique ou syndicale 》.
Tout en étant un chantre du RDPC, Joseph Bipoun Woum s’enroule dans le confortable siège de président de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC), alors qu’il est interdit à un membre du Conseil de 《 plaider ou de participer à un arbitrage》.
《 Nul n’est au-dessus de la loi》, ont rappelé les avocats de Maurice Kamto pour récuser la composition et le choix des membres de ce Conseil Constitutionnel taillé sur mesure, et qui est dans la position de juge et partie par des 《 accointances de près ou de loin》. Maurice Kamto a enfoncé le clou en leur lançant par-dessus tête: 《 la personne qui vous nomme est candidate à l’élection présidentielle 》.
Coup de massue! Visages tout en plis, les vieillards du Conseil Constitutionnel suspendent l’audience, se sont retirés avec une démarche claudicante. Quand ils sont revenus avec leur étrange liturgie rédigée par avance, ils se sont enfonces dans leur étroitesse d’esprit en tranchant: 《 Maurice Kamto n’a pas qualité de saisir le Conseil constitutionnel pour récuser la composition de ses membres 》.
Retransmis en direct, malgré les coupures de la CRTV, cette audience vient de permettre au monde entier de voir la bassesse du régime criminogène de Biya qui utilise la transgression de la loi, la partialité, comme son vrai sport inspiré des rayures noires de la Rome Antique. Comme le disait Victor Hugo: 《 Grattez le juge, vous trouverez le bourreau 》.
Le cas de Jean Foumane Akame est plus rocambolesque. Non seulement il a été premier conseiller juridique et ministre de Paul Biya , mais il a appelé à voter pour le candidat Biya dans le quotidien pro-gouvernemental Cameroon Tribune en mai 2018. Après l’éclatement du scandale, le journal a fait un retropedalage pour prétendre que c’est son épouse apolitique qui a lancé une motion de soutien pour la candidature de Paul Biya. Encore une fois, l’illégalité qui couche avec la légalité sur le même lit. L’accouchement ne peut être qu’un bébé de partialité. En plus, Foumane Akame n’a jamais demissionné de son poste de PCA de l’université de Yaoundé 1 et occupe des fonctions publiques à la Francophonie, alors que l’article de son serment l’interdit.
Par ailleurs, les membres du Conseil Constitutionnel sont des affidés ou entretiennent des postes de transversalité avec le parti au pouvoir. C’est le cas d’Emmanuel Bondé qui est membre du bureau politique, et membre titulaire du comité central du RDPC depuis 2011. Jean-Baptiste Baskouda et Ahmadou Tidjani sont membres nommés au Comité central du parti de Paul Biya depuis 2011. Cependant l’article 5 de la loi de 2004 interdit aux membres du Conseil 《d’occuper au sein d’un parti ou d’une formation politique, d’une association partisane ou syndicale, tout poste de responsabilité ou de direction et, de façon plus générale, de faire apparaître de quelque manière que ce soit leur appartenance politique ou syndicale 》.
Tout en étant un chantre du RDPC, Joseph Bipoun Woum s’enroule dans le confortable siège de président de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC), alors qu’il est interdit à un membre du Conseil de 《 plaider ou de participer à un arbitrage》.
《 Nul n’est au-dessus de la loi》, ont rappelé les avocats de Maurice Kamto pour récuser la composition et le choix des membres de ce Conseil Constitutionnel taillé sur mesure, et qui est dans la position de juge et partie par des 《 accointances de près ou de loin》. Maurice Kamto a enfoncé le clou en leur lançant par-dessus tête: 《 la personne qui vous nomme est candidate à l’élection présidentielle 》.
Coup de massue! Visages tout en plis, les vieillards du Conseil Constitutionnel suspendent l’audience, se sont retirés avec une démarche claudicante. Quand ils sont revenus avec leur étrange liturgie rédigée par avance, ils se sont enfonces dans leur étroitesse d’esprit en tranchant: 《 Maurice Kamto n’a pas qualité de saisir le Conseil constitutionnel pour récuser la composition de ses membres 》.
Retransmis en direct, malgré les coupures de la CRTV, cette audience vient de permettre au monde entier de voir la bassesse du régime criminogène de Biya qui utilise la transgression de la loi, la partialité, comme son vrai sport inspiré des rayures noires de la Rome Antique. Comme le disait Victor Hugo: 《 Grattez le juge, vous trouverez le bourreau 》.
Avec businessjeunemagazine