Grâce à un investissement privé américain de près de sept milliards de francs CFA, la Communauté urbaine de la capitale économique du Cameroun a décidé de mettre un terme à l’anarchie qui règne dans le marche Congo de Douala, très exposé aux incendies. Des milliers de boutiques modernes vont remplacer les vieilles cantines faites avec des éléments de toute provenance. Détails.
Branchements électriques anarchiques, absence de sécurité et d’hygiène, le marché « Congo de Douala » est typique, à bien des égards, et ressemble à de nombreux marchés dans les grandes villes africaines. Mais aujourd’hui, grâce à un investissement financier d’une société américaine, la South west international construction corporation (SICC), la Communauté urbaine de Daoula a décidé de changer le visage de cet espace marchand construit essentiellement par des matériaux de récupération et donc très exposé aux incendies.
Un investissement privé américain de 7 milliards Fcfa
La contribution financière de la SICC pour la réalisation de ce projet qui ne date d’aujourd’hui, est estimée à près de sept milliards de Ffca. L’investissement sera consacré à la construction de 1400 boutiques extensible à 2000 grâces à des aménagements supplémentaires qui pourraient être apportés à cette infrastructure commerciale.
La livraison de ce marché situé entre le centre commercial au quartier Akwa et le marché Central de Douala est prévue en 2018. « Toutes les divergences ont été aplanies, ce qui laisse croire que la date indiquée pour la livraison de ce marché moderne sera respectée », a déclaré le responsable de la société SICC, Brigitte Soppo Ngallé auprès de APA. Une fois livré, cet espace marchand sera certainement une véritable bouchée d’air frais pour les nombreux commerçants qui sont confrontés à un manque criant d’espace pour écouler leurs marchandises.
Mettre fin aux incendies
De plus, les marchés des grandes villes camerounaises, encombrés par les occupations illégales et anarchiques des marchands ambulants et autres vendeurs, sont constamment exposés aux incendies. Les commerçants de la capitale économique se souviennent forcément du sinistre qui a littéralement ravagé le marché Mboppi en 2012. Les flammes avaient tout embrasé sur leur passage. D’importants dégâts matériels ont été enregistrés.
Il y a une semaine environ, un gigantesque incendie a consumé plus de 100 boutiques au marché central de Yaoundé, le plus grand espace commercial de la ville aux sept collines, capitale politique du pays de l’Afrique Centrale. Et c’est le même danger qui guette encore les marchés de Douala qui, malgré des recettes de plusieurs dizaines de millions de Fcfa par jour sont, sont laissés à eux même.
Avec latribuneafrique