Dans toutes les métropoles et localités du pays, les candidats font des meetings géants et des démonstrations de force afin de convaincre les électeurs et les derniers indécis de voter en leur faveur.
Hier jeudi, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc -parti au pouvoir-), a mobilisé des milliers des jeunes sur le boulevard du 20 Mai et la place de l’hôtel de ville de Yaoundé.
Les organisateurs estiment à 40 mille, la déferlante qui s’est mobilisée en faveur de Paul Biya, candidat du Rdpc.
Le président Biya sera àMaroua Rechercher Maroua samedi le 29 septembre.
A Douala, Akere Muna candidat du mouvementNOW Rechercher NOW investi par le Front populaire pour le développement (Fpd), a tenu un meeting géant au Stade Cicam.
« Monsieur propre », était accompagné par la coalition des partis politiques qui soutient sa candidature.
Les meetings de Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) se poursuivent sur toute l’étendue du pays.
Le « tireur de penalty » organise un meeting à l’esplanade du stade omnisport Amadou Ahidjo de Yaoundé le 30 septembre prochain.
Pour sa part Cabral Libii, candidat du parti Univers, qui essuie en ce moment, la colère d’une majorité de la communauté musulmane pour des propos polémiques poursuit également sa campagne à travers le pays.
Serge Espoir Matomba, fait une campagne de proximité. Le candidat du Purs, qui mise sur la jeunesse, privilégie le porte-à-porte.
Apres avoir surpris les observateurs à Douala, par une mobilisation géante, le pasteur Franklin Ndifor candidat du Mcnc, qui était dans le Haut-Nkam, région de l’Ouest Cameroun, mise aussi sur une campagne de proximité.
Joshua Osih du Social democratic front (Sdf, principal parti de l’opposition), entame un périple à l’est du pays.
Les candidats Ndam Njoya (UDC) et Garga Haman Adji (ADD), prônent la paix après l’élection présidentielle.
L’élection du 7 octobre prochain va se tenir dans un climat sécuritaire agité. Les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest majoritairement peuplées des camerounais d’expression anglaise, sont en effet secouées depuis fin octobre 2016 par des revendications sociopolitiques qui ont débouché sur des affrontements armés entre séparatistes anglophones et forces de défense et de sécurité.
Au moins 160 éléments des forces de défense et de sécurité ont été tués par les sécessionnistes.
Plus de 400 civils ont été tués dans des homicides attribués aux forces loyalistes et aux séparatistes.
Le nombre de séparatistes « neutralisés », reste inconnu.
Avec Koaci