Le groupe français Presstalis pourrait-il quitter le capital de Messapresse, l’entreprise distributrice de journaux et de livres au Cameroun ? « Absolument », répond Christian Carisey, président de Messapresse, par ailleurs directeur de l’international et des affaires institutionnelles de Presstalis.
Mais il parle davantage d’ouvrir le capital qui est actuellement partagé avec un seul actionnaire minoritaire, à savoir la Société de presse et d’éditions du Cameroun (Sopecam) appartenant à l’Etat du Cameroun.
« On est prêt à ouvrir notre capital. C’est une question qui est sur la table. Pour nous, ce n’est pas une question taboue. Il faut voir dans quelles conditions ça peut s’imaginer », a dit Christian Carisey dans une interview avec le quotidien « Cameroon Tribune », au sortir de l’Assemblée générale de Messapresse qui s’est tenue le 17 juin 2016.
On sait qu’au Gabon, au Sénégal et en Côte d’Ivoire, la société a déjà cédé tout ou partie de l’activité commerciale de la presse et des livres. Mais Presstalis demeure présent comme fournisseur des journaux importés.
avec agenceecofin