Le Secrétaire Général du ministère de l’Administration territoriale du Cameroun intervenant pour le compte de son département ministériel accusé d’avoir tardivement mis à la disposition des partis politiques les ressources financières de campagne électorale, ne s’est pas seulement limité à agonir d’injures le Pr. Maurice Kamto et ses avocats, preuve de la panique qui s’est emparée du régime et de ceux qui vivent de ses rapines.
Ce qui est excessif est dérisoire, disait Alexis de Tocqueville. Le très loquace Secrétaire Général du ministère de l’Administration territoriale, véritable patron de ce ministère à la tête duquel trône en figurant un certain Atanga Nji dont la seule qualité est la brutalité, n’est certainement pas au courant de cette maxime, lui qui, en essayant d’accuser le candidat Maurice Kamto plus qu’il n’était nécessaire, en lui prêtant une posture de tribaliste qui est devenu l’arme politique de maintien au pouvoir du régime Biya, a posé la question de savoir pourquoi dans tout l’océan de fraudes électorales qui ont marqué l’élection du 7 octobre, Kamto ne dénonce pas ce qu’il y a eu dans la région de l’Ouest dont il est originaire.
Tout en laissant au destinataire de la question le soin d’y apporter une réponse on ne peut s’empêcher de ressortir la déduction logique d’une telle interrogation : « Oui, nous avons commis des fraudes massives, mais nous en avons également commis dans la région dont Kamto est originaire, mais il ne le dit pas parce qu’il veut donner l’impression que la population de sa région d’origine n’en est pas complice. ». Vous parlez d’un aveu ?
Avec cameroonnews