Un camerounais originaire du village de Cabral Libii, candidat à la prochaine élection présidentielle qui aura lieu le 7 octobre prochain fait des révélations. Ce qui s’apparente ici à un songe place Cabral Libii prochain président du Cameroun.
Ci-dessous le message de cet originaire de Kéllé-Ndongond
CABRAL, mon fils, bonjour !!!
Aujourd’hui, c’est un nouveau jour. Ton premier jour comme probable PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN.
Mon fils, hier, j’étais mal en point. J’étais préoccupée. Car, tu devais déposer le dossier. J’ai eu tous genres de pensées, des plus tragiques aux plus allègres. Je t’ai imaginé, assis devant un admin de ELECAM qui feuillette ton dossier, cherche, cherche, cherche, et trouve qu’il manque quelque chose à laquelle tu ne peux pas remédier.
Mon Dieu, quelle catastrophe. À chaque mauvaise pensée, un café. Je te laisse imaginer mon agitation. Puis, je vois qu’il y a une directe. Ta multitude de frères et sœurs était là, et t’attendait avec joie, honneur, orgueil. Waouh, mes vieux nerfs ont fait ”crac, relax, il ne sera pas seul”. Finalement, je t’ai vu arriver. Accompagné d’un homme, un homme au pas sûr, convaincu. J’ai aimé cet homme. Cet homme-là qui prend soin de mon fils.
En vous voyant devant cet admin de ELECAM dossier sur table, ma tête a fait le tour du Cameroun. J’ai pensé: ”mon Dieu, c’est cet enfant qui risque d’avoir la charge, de faire en sorte que le village le plus reculé du pays ait une bonne route, l’eau potable et l’électricité, que tous les hôpitaux départementaux soient équipés, la charge des orphelins, des vieillards, des malades, des démunis. La charge de ses frères et sœurs qui ont pris la peine d’aller à l’école et qui en sont sortis avec un diplôme mais pas de travail.
C’est lui qui risque d’avoir la charge de faire en sorte que les fils du Cameroun qui sont à l’étranger soient motivés à rentrer sans regrets. C’est lui qui risque d’avoir la charge de faire en sorte que les morts sur les routes et les rails, ne soient plus monnaie courante. C’est lui qui risque d’avoir la charge de faire en sorte qu’un camerounais n’éprouve aucun besoin de corrompre ou se faire corrompre.
Je me suis demandé:
‘‘Il nous a fait quel mal pour qu’on pose une telle lourde charge sur lui ?” J’ai dit à haute voix à l’homme assis à tes cotés ”pardon sors avec mon enfant, vite vite”. Mais il ne pouvait pas m’entendre car, en fait, j’étais devant l’ordinateur, heureusement. La salle était pleine, tu n’étais pas seul, et je me suis demandée: ”quel autre de tes enfant voudrais-tu donc sacrifier ?”
Quand tu es sorti, j’ai vu la joie de tes frères. Jusqu’à, mémé un mbérè très content t’a offert un café. J’ai compris que tes frères t’ont choisi. C’est toi qu’ils veulent là pour qu’ensembles vous fassiez ce qu’il y a lieu de faire pour qu’il ne manque jamais de l’eau à une vieille mère, pour qu’un doctorat ne traîne plus jamais dans la friperie, pour qu’une femme ne soit plus jamais éventrée à l’entrée d’un hôpital, pour qu’un AVC soit soigner dans tout hôpital sans besoin d’évacuation en Europe.
Pour que le Cameroun soit un et indivisible. Les larmes de mère ont coulées. Ne me demande surtout pas si de joie ou de peine.
Source: camerounweb.com