La première, le candidat,pour retrouver son investissement, devrait se retirer avant l’impression de bulletins de vote. Dans ce cas, les 30 millions de Fcfa lui sont alors restitués sur présentation d’un bulletin de versement du cautionnement et de l’attestation de retrait dûment établie par le directeur général des élections.
Cet argent peut également être remboursé au candidat élu ou ayant obtenu au moins 10% des suffrages valable- ment exprimés. Dans ce cas, il est restitué sur présentation du certificat d’obtention des suffrages valablement exprimés, délivré par le Conseil constitutionnel et valant titre de paiement. Dans le cas contraire, précise le Code électoral, le cautionnement reste acquis au trésor public.
Signalons que cette caution financière pour participer à l’élection présidentielle a été multipliée par six depuis 2012. Elle est passée de 5 millions de Fcfa en 2011 à 30 millions en 2012. Cet amendement apporté par les députés au Code électoral qui tient aussi sur les 300 signatures d’élus, était vu par nombre d’observateurs comme un frein aux nombreuses candi- datures. Au contraire. Pour l’élection présidentielle de 2018, Elecam a enregistré 28 dossiers de candidatures. Même si certains ont peiné à réunir cette rondelette somme d’argent. En 2011, seuls Paul Biya et Ni John Fru Ndi avaient été remboursé parce qu’ils avaient traversé la barre des 10% de voix.
Avec cameroonmagazine