D’après les données publiées en cette fin de semaine par la Direction générale des douanes camerounaises, les produits importés par le Cameroun s’élèvent à 4,8 millions de tonnes, portés essentiellement par les produits congelés, des intrants dans la fabrication du ciment, des lubrifiants et du riz, qui constituent à eux seuls, près de 70% des importations.
Les produits importés par le Cameroun pour satisfaire la demande locale sont estimés à 4,8 millions de tonnes. A en croire la Direction générale des douanes camerounaises (GDG) qui a fait cette révélation, ces produits sont essentiellement composés du poisson congelé, des intrants dans la fabrication du ciment, des lubrifiants et du riz, lesquels représentent près de 70% des produits importés. Quant aux autres catégories de produits importés par le pays, et qui ne sont pas non plus négligeables mais moins importantes, il s’agit par exemple, selon la GDG, des médicaments, des appareils de téléphone, du blé, des véhicules, des habits de friperie.
Concernant les produits de première nécessité, comme l’huile végétale, le savon de ménage, la margarine, la GDG indique qu’ils font de moins en moins partie des importations. Une situation qui est due aux restrictions contenues dans les Accords de partenariat économique (APE) signés entre le Cameroun et l’Union européenne et qui sont entrés en vigueur depuis août 2016.
Baisse en volume et en valeur des échanges extérieurs
Il faut par ailleurs noter en ce qui concerne les échanges commerciaux avec l’extérieur, le Cameroun n’est actuellement pas dans une bonne phase. Ceux-ci ont connu au cours de l’année 2017, une baisse de 8,2 % en volume et 3,8% en valeur, d’après le rapport de l’Institut national de la statistique (INS).
Le même rapport indique que malgré la réduction continue du déficit commercial, la balance reste déficitaire de 1.089,5 milliards de francs CFA. En dehors du pétrole brut, cette balance enregistre une hausse de 13% par rapport à 2016 et reste déficitaire de 1.705,5 milliards de francs CFA. Cette hausse est expliquée par une baisse des exportations hors pétrole de 10,0% suivie d’une hausse des importations de 2,5%.
Avec latribuneafrique