La situation commence à devenir intenable, une semaine après l’enlèvement à Douala du le Pr. Maurice Kamto, et de deux principaux membres de sa task force, l’économiste Christian Penda Ekoka et l’homme politique Albert Dzongang, sans oublier les centaines de personnes enlevées la même nuit que Kamto puis déportées à près de 250 kilomètres de leur ville de résidence et jetés dans différents services carcéraux de Yaoundé.
C’est le président de la commission du droit international des Nations Unies, Eduardo Valencia Ospina, qui a personnellement pris sa plume jeudi pour écrire au Secrétaire Général de l’ONU, monsieur Antonio Guterres, à qui il a exposé le cas de cette inadmissible violation des droits civiques et politiques du Pr. Kamto, lui-même ancien membre, et rapporteur spécial de cette Commission Onusienne qui regroupe en son sein des sommités mondiales du Droit.
Le président Eduardo Valencia Ospina qui présente le président légitimement élu à la dernière élection présidentielle comme un juriste distingué et mondialement respectéaffirme le soutien ferme de la Commission qu’il dirige à la demande faite le 29 janvier par leporte-parole du SG de l’ONU au sujet de la liberté de l’homme politique camerounais, et exige à son tour le respect immédiat des droits fondamentaux et des libertés du leader du MRC actuellement détenu au Groupement Spécial d’Opérations (unité anti-terroriste de la police camerounaise où il a entamé depuis quelques jours une grève de la faim.
Source: Cameroonvoice.com