‘’La France intervient lorsque les fondamentaux sont remis en cause et si les journalistes sont enfermés c’est inacceptable.’’ Préciser Jean Yves Le Drian .Seulement, au moment où Le Drian prononce ces propos, plusieurs journalistes sont incarcérés au Cameroun. Michel Biem Tong, Joseph Olinga Ndoa et Mimi Mefo Takambou.
Déjà trois semaines que les journalistes sont enfermés, l’ambassade de France fait semblant de ne rien voir ni entendre alors que les organisations des droits de l’homme, syndicat des journalistes envoient des signaux pour alerter la communauté internationale.
Bien au contraire, alors que les médias russes et américains dénoncent les arrestations arbitraires des journalistes, les français font un black-out, couvrant les exactions du régime de Yaoundé.
Mimi Mefo Takambou mise en liberté provisoire ce week-end sous la pression dès la communauté nationale et internationale.
Le 31 octobre 2018, la journaliste Mimi Mefo Takambou, rédactrice en chef adjointe en charge du service en langue anglaise et présentatrice vedette de langue anglaise, d’Equinoxe radio/TV a été convoquée par le commandant en second de la légion de gendarmerie du Littoral à Bonanjo, en vue d’une enquête ouverte contre elle pour « propagation de fausses nouvelles et cybercriminalité ».
Michel Biem Tong
Michel Biem journaliste et défenseurs des droits humains, directeur du media en ligne Hurinews a été arrêté depuis le 23 Octobre et détenu jusqu’à ce jour.
Il est accusé d’avoir réalisé trois voices mails en direction des « sécessionnistes », ‘’les aveux ont été obtenus sous la pression et la torture. Il serait inculpé pour « incitation au terrorisme. Au moment où nous écrivons cet article, ni son avocat, ni sa famille, ni ses collègues, rendus sur les lieux de sa détention, n’ont pu le rencontrer. Torturé, il n’aurait reçu aucun soin de santé. Après une première comparution le 29 octobre 2018, il devait de nouveau se présenter devant le Tribunal Militaire de Yaoundé le 8 novembre 2018.’’ Précise Afrik.com
Joseph Olinga Ndoa
‘’Le samedi 3 novembre 2018 à Bafoussam aux environs de 22h30 mn, les éléments du groupement de la gendarmerie nationale de Bafoussam en civil ont interpellé, sur les ordres de leur Commandant, le journaliste, délégué du personnel et syndicaliste Joseph Olinga Ndoa, chef d’agence du journal Le Messager à Bafoussam au lieu-dit “Akwa” où il s’était rendu pour se détendre. Accompagné de deux collègues Elisabeth Benkam et Donat Suffo il se serait rapproché des officiers pour poser la question de savoir ce qui fonde l’injonction de faire arrêter la musique et de faire évacuer les lieux. Sur ces entrefaits, il a été copieusement roué de coups de poings, matraques et de bottes, molesté, humilié, traîné au sol sur plusieurs mètres, il sera embarqué dans une camionnette.’’ Peut-on lire sur le site Afrik.com