Le gouvernement camerounais vient de confier à la société égyptienne du BTP, Arab Contractors, un mandat d’un montant total de 28,5 milliards de francs Cfa, pour la construction d’un tronçon de la route transfrontalière Sangmélima-Ouesso, destinée à relier le Cameroun à la République du Congo.
Ce contrat, qui doit s’exécuter sur une période de 20 mois, concerne notamment la construction d’un linéaire de 32 kilomètres entre Bikoula et Djoum, afin de compléter les 65 km de route entre Sangmélima et Djoum, dont les travaux de construction n’étaient réalisés qu’à 25% (3 ans après leur lancement), selon une estimation faite l’année dernière.
Le contrat pour ce premier tronçon a été confié à la société iranienne Kayson Company, dont l’offre pour les travaux de construction de l’axe Bikoula-Djoum vient d’être rejetée par le gouvernement camerounais, officiellement pour «références insuffisantes dans l’exécution de projets similaires».
Officiellement présenté comme étant «le maillon manquant de l’inter-capitale Yaoundé-Brazzaville», le projet de construction de la route transfrontalière Sangmélima (Cameroun)-Ouesso (Congo) consiste à bitumer 651 km, dont 316 km du côté camerounais et 335 côté congolais (dont les 169 premiers km inaugurés le 11 février 2016).
Ce projet est financé par de nombreux bailleurs de fonds, dont la BADEA, la BID, la BAD, le Fonds saoudien de développement, le Fonds koweitien et les deux Etats concernés par le projet.
avec investiraucameroun