Un groupe composé de 7 banques opérant au Cameroun ont participé à une table ronde d’information organisée par le ministère en charge de l’énergie et de l’eau. Au cours de cette rencontre, elles ont été informées du niveau d’avancement du projet de construction de la centrale hydroélectrique sur le fleuve Sanaga et des attentes de contributions financières formulées à leurs endroits.
« Les banques locales vont apporter à peu près un quart du financement total. L’objectif de la rencontre était de leur donner toutes les dernières mises à jour sur le financement du projet de manière à ce qu’elles puisse confirmer leurs intentions de prêt pour le démarrage rapide de ce projet », a fait savoir face à la presse, Olivier Flambard, le directeur général de la Natchigal HydroPower Company, la société en charge du développement du projet.
Le coût total actuel affecté à cet investissement est de 690 milliards de FCFA. Les banques sollicitées ont manifesté leurs intentions de prêts pour un montant global de 121 milliards de FCFA. Aucune d’elles n’a été disponible tout de suite pour commenter leur position au terme de la rencontre. Il est donc difficile de savoir à quels niveaux d’évolution du projet elles interviendront.
Le gouvernement, son partenaire le groupe énergétique français EDF, et la Société Financière Internationale, les principaux actionnaires du projet, devraient apporter 207 milliards de FCFA. Ce qui suppose que le marché des capitaux sera sollicité à hauteur de 362 milliards de FCFA pour combler les besoins de financement supplémentaire.
Parmi les banques présentes à cette rencontre, on retrouve celles classiquement sollicitées par le gouvernement pour des opérations de syndication, notamment Ecobank, Société Générale, BICEC, Société Camerounaise des Banques (Attijariwafa Cameroun). Les autres banques citées (à confirmer) sont UBA Cameroun, Atlantique Banque ou encore Afriland First Bank.
Elles devront faire savoir leur avis dans des délais assez court, le gouvernement espère que les premiers travaux de ce projet, débuteront dès avril 2017. Toujours selon lui, les plans environnementaux ont été validés, les études techniques faites et les appels d’offre de construction terminés. Pour l’instant des discussions sont menées avec les soumissionnaires pour les engagements finaux.